La vie quotidienne en Egypte au XIXe siècle
Publié le 30/11/2014
Extrait du document
«
Alors que de 1805 à 1849 l'an
cienne terre des pharaons
connaît de
multiples boulever
sements, ceux-ci ne semblent
guère concerner Le Caire, où
aucun programme d'envergu
re ne
sera mis sur pied.
Alexandrie choyée
C
ette indifférence vis-à-vis
de la capitale traduit
sans aucun doute de la part
de Méh éme t Ali de la mé
fiance à
l'égard d'une ville
où les révolutions éclatent si
vite, mais aussi sa préférence
pour Alexandrie, dont il ne
subsiste
pourtant pas grand
c hose de la splendeur passée.
C'est en
effet dans cette ville
tournée ve rs la Méditerran ée
que le souverain installe son
ministère des Affaires étran
gères ,
réaffirmant la voca
tion commerciale d'une cité
où il fait édifier, sur la pointe
des Figuiers, un palais dans
lequel il séjourne le plus sou
vent poss ible.
Bien avant que
la mode ne gagne l'Occident
et la France en particulier, le
vice -roi d'Égypte lan ce la vo
gue des bains de mer.
C'est seulement en
1830 que
l'on assiste à l'ébauche d'un
réaménagement du Caire,
quand, sous l' impulsion de
son fils Ibrah im, Méhémet Ali.
»
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