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LA VIE POLITIQUE EN FRANCE DEPUIS 1958

Publié le 29/03/2014

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1. — De Gaulle (1958-1969)

Il dispose d'un énorme prestige personnel, et du soutien d'un parti qui devient dominant en 1962, l'UNR. La gauche est électora-lement très diminuée.

Il règle difficilement le problème algérien (1958-1962) et achève la décolonisation de l'Afrique noire.

Il mène (1962-1969) une grande politique étrangère d'indépen¬dance nationale (force de frappe, retrait des troupes françaises de l'OTAN, distances prises avec les États-Unis).

La modernisation du pays (industrialisation, urbanisation) se poursuit avec dynamisme (plus de 5 % de hausse moyenne annuelle du PNB), mais les bas salaires restent très insuffisants et les équipements des banlieues nouvelles déficients.

D'où la crise de Mai 1968, qui dresse contre lui la majorité des étudiants et des salariés. Il l'affronte victorieusement (élections de juin 1968).

« LA FRANCE • Il affronte la crise économique mondiale ; l'inflation est forte : 15,2 % en 1974, encore 13,5 % en 1980, et la croissance du PNB faible: -0,3 % en 1975, seulement +2,5 % en 1980; Je nombre des chômeurs passe de 400 ooo à l 800 ooo en 7 ans.

• Il affronte une gauche unie en progrès électoraux constants (le PS surtout ), mais dont l'union éclate à la fin de 1977 · Cette désunion durera jusqu'en l98I.

• Il affronte après 1976 les réticences croissantes de ses alliés gaullistes (J.

Chirac ).

Son Premier ministre est alors Raymond Barre.

IV.

-François Mitterrand (1981-1988- ....

) • Il bat Valéry Giscard d'Estaing le IO mai 1981 ; dans la foulée, le PS triomphe aux législatives de juin .

Recul sévère du PCF.

• Le gouvernement Mauroy, surtout PS, comprend des ministres MRG et, jusqu'à juillet 1984, quatre membres du PCF.

• 1981-1982 «état de grâce» dans l'opinion.

Fournée de réformes importantes : nationalisations, lois Auroux sur les droits des travail­ leurs, décentralisation, 5' semaine de congés payés, retraite à 60 ans, semaine de 39 heures, abolition de la peine de mort, loi sur l'audiovisuel.

Mesures assez populaires, mais souvent très coûteuses : l'inflation reste à l 1,8 % en 1982 ; le chômage est contenu, mais le déficit commercial bondit à 93,5 milliards de francs ; le franc doit être dévalué.

• 1982-1983 : tournant en deux temps vers une politique de rigueur douloureuse, pour assurer la modernisation industrielle.

L'inflation recule nettement (6,7 % en 1984 ), mais le chômage progresse fortement ( 2,5 millions de personnes fin 1984 ) et le niveau de vie stagne ou régresse légèrement.

La popularité des dirigeants est en forte baisse, et les revers aux élections s'accumulent .

• Laurent Fabius (1984-1986 ) succède à Pierre Mauroy, sans ministres communistes .

• 1986-1988 : la cohabitation Chirac-Mitterrand.

Vainqueur des législatives de mars 1986, le leader gaulliste continue la politique de rigueur du PS (l'inflation descend à 3 % en 1987, mais le chômage ne recule guère).

Malgré l'opposition de la gauche, il privatise plusieurs grandes entreprises (Saint-Gobain, Paribas, Suez, TF1, la Société Générale ).

• 1988 : F.

Mitterrand, réélu Président contre J.

Chirac, dissout l'Assemblée .

Le PS gagne les législatives et Michel Rocard devient Premier ministre , soutenu par le PS, quelques centristes ralliés mais pas par le PCF .. »

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