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La vie de CHARLES DE GAULLE

Publié le 22/02/2012

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Né le 22 novembre 1890 à Lille, il entre à Saint-Cyr en 1910. Capitaine dans le secteur de Verdun en 1916, fait prisonnier, il termine la guerre à Ingolstadt. Sa carrière reprend son cours : breveté d'état-major, conférencier à l'Ecole supérieure de guerre, il s'affirme, par son livre Vers l'armée de métier (1934), comme le défenseur passionné de l'arme blindée. En septembre 1939, il commande les chars de la Ve armée et, en mai 1940, la e division cuirassée. Général de brigade le 28 mai, sous-secrétaire d'Etat à la Guerre du 6 au 16 juin 1940, il refuse l'armistice et gagne Londres le 17 juin. Il souhaite maintenir la France dans la guerre. Il lance, le 18 juin, son «appel historique» et se proclame chef des «Français libres». Mais la tragédie de Mers el-Kébir a des conséquences funestes. Certes, le Tchad, le Cameroun, la Polynésie, la Nouvelle-Calédonie se rallient à la France libre, mais, à Dakar, de Gaulle essuie un échec. Le 27 octobre 1940, il dénie toute légitimité au gouvernement de Vichy et crée un «Conseil de défense de l'Empire» chargé de gérer les intérêts français. Le 24 septembre 1941 ce conseil se transforme en «Comité national français» dont il reste le président reconnu par tous les gouvernements alliés. Mais, le 8 novembre 1942, le débarquement en Afrique du Nord donne un pouvoir inattendu à Darlan (assassiné le 24 décembre), puis à Giraud, soutenu par les Américains. Le 30 mai 1943 de Gaulle arrive à Alger.
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« 100 Gaulle (Charles de) 1 Président de la république française de 1958 à 1969, Instaurateur de l'actuelle v• République et de son régime présidentiel, le général de Gaulle a dominé pendant trente ans la vie politique française.

Sous son comman­ dement, la France recouvre son Indépendance au lende­ main de la seconde guerre mondiale ; sous sa direction, elle se libère, non sans convulsions, de son fardeau colo· niai.

Bien que très critiqué, surtout pour sa politique inté­ rieure, il donne à la politique extérieure une orientation et un style nouveaux, et à la France sa place et son pres­ tige dans le monde.

2 Né le 22 novembre 1890 à Lille, dans une famille catho­ lique et libérale, Charles-André-Joseph-Marie de Gaulle est saint-cyrien en 1912, lieutenant en 1913 et prisonnier en 1916 après avoir été blessé plusieurs fois au combat.

Libéré, il poursuit une carrière militaire, s'affirmant dans ses ouvrages d'histoire politique comme le théoricien du r61e social de l'armée («Le Fil de I'Ëpée ») et du renou­ vellement de l'art militaire par l'emploi massif de blindés très mobiles («Vers l'armée de métier»).

3 Ayant pris part à la bataille, devenu général et sous­ secrétaire à la Défense nationale, le 6 juin 1940, de Gaulle est résolu à poursuivre la guerre contre le nazisme.

Il gagne Londres pour y lancer l' «appel du 18 Juin " qui fait de lui le chef des Français libres et des territoires coloniaux qui le soutiennent.

Ses efforts pour réorganiser la résistance de l'intérieur aboutissent à la création du Conseil national de la Résistance, à l'instigation de Jean Moulin.

Reconnu par Staline, mais victime de la méfiance de Roosevelt, il ne participe à aucune grande conférence où les trois chefs des puissances alliées jettent les bases de la reconstruc­ tion politique de l'Europe.

En 1943, il prend la direction du Comité français de Libération nationale qui devient, en 1944, le gouvernement provisoire de la République.

4 Débarqué en Normandie, accueilli en libérateur, il est élu chef du gouvernement par l'Assemblée (novembre '. »

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