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La victoire du duc de Vendôme à Villaviciosa

Publié le 26/06/2013

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Mais, ayant privé son armée du gros de ses forces, il permet à Starhemberg de se retirer du champ de bataille durant la nuit et de ne pas être fait prisonnier. Relatant les événements à Louis XIV, le duc écrit que « jamais bataille n'a été si glorieuse aux armes du roi, ni si complète que celle de Villaviciosa : cette formidable armée, qui avait percé jusqu'à Madrid et qui menaçait toute l'Espagne d'une invasion générale, est détruite entièrement en deux actions«.

« TOUTE L'ESPAGNE PORTE LE DEUIL DU DUC DE VENDÔME Fils de Louis de Vendôme, duc de Mercœur, et de Laure Victoire Mancini, nièce de Mazarin, Louis Joseph de Bourbon, duc de Vendôme, devient en 1694 général des galères de Louis XIV.

Lors de la prise de Barcelone, en 1696, il est fait vice--roi de Catalogne.

Après une campagne triomphale en ltaUe contre les Impériaux en 1705, ce chef de guerre audacieux et aux intuitions géniales est envoyé en Flandre sous les ordres du duc de Bourgogne.

Mais, lors de la campagne de Flandre, Vendôme connaît la défaite et sa carrière prend un tour très controversé .

Après avoir reçu la Toison d'or, il est disgracié par Louis XIV et exclu de tout service.

Finalement envoyé en Espagne, il va ramener Philippe V à Madrid et raffermir le trône du petit-fils du Roi-Soleil grâce aux victoires de Brihuega et de Villaviciosa.

A sa mort, le Il juin 1712, le roi d'Espagne fera porter le deuil à tout le pays et fera Inhumer le vaillant combattant à I'Escurial.

mandant des troupes anglaises était à la tête d'une arrière­ garde si nombreuse que Ven­ dôme manifeste son étonne­ ment devant l'échec inattendu infligé par les Franco-Espa­ gnols à ces « huit bataillons et huit escadrons anglais, deux lieutenants généraux, deux maréchaux de camp, et pres­ que tous les officiers que l'An· gleterre avait envoyés en Espagne pour y faire la guerre ».

Le repli avant la victoire Le 10 décembre 1710, par un clair et froid après-midi d'hiver, l'armée du duc de Vendôme serre les rangs dans la plaine proche de Villaviciosa.

« Pres­ que aussitôt, rapporte Saint­ Simon, deux lignes du roi s'ébranlèrent pour charger.

» C'est d'abord l'aile droite de la cavalerie qui s'élance à l'as­ saut des Impériaux et enfonce leur flanc gauche.

L'aile gau­ che mène à son tour une offensive, mais avec moins de succès.

De son côté, le centre de l'armée franco-espagnole plie si fort que le duc de Ven­ dôme croit la cause entendue et donne l'ordre de se replier en direction de Torija .

Il en prend lui-même le chemin, · accompagné de Philippe V et d'une bonne partie des trou­ pes, lorsqu'une missive lui parvient du front.

Melchior d'Avellaneda, marquis de Val­ decanas, et Daniel Mahony, lieutenant général de l'armée espagnole, sont parvenus à enfoncer les lignes ennemies grâce au soutien de l'i11fante­ rie.

Vendôme, ragaillardi par ~EDITIO NS ~:.ATLAS cette nouvelle, retourne au front « avec les troupes qu'il avait emmenées, et quand il est jour, ironise Saint-Simon, il aperçoit toutes les marques de la victoire».

Mais, ayant privé son armée du gros de ses forces, il permet à Sta­ rhemberg de se retirer du champ de bataille durant la nuit et de ne pas être fait pri­ sonnier.

Relatant les événe­ ments à Louis XIV, le duc écrit que « jamais bataille n'a été si glorieuse aux armes du roi, ni si complète que celle de Villa­ viciosa : cette formidable armée, qui avait percé jusqu'à Madrid et qui menaçait toute l'Espagne d'une invasion gé­ nérale, est détruite entière­ ment en deux actions» .

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