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La vallée du Nil

Publié le 07/11/2012

Extrait du document

Le bassin du Nil est l'élément vital, notamment pour l'agriculture. En période de sécheresse, le Nil Blanc fournit la quasi-totalité de l'eau. Quant au Nil Bleu (qui descend d'Éthiopie), il est a l'origine des inondations chargées de limon. En arabe, Khartoum signifie la trompe d'éléphant en référence a la configuration de confluence de la ville, puisque c'est là que Nil Blanc et Nil Bleu se rejoignent le Nil est aussi un moyen de communication : le Nil Blanc est navigable de Juba a Khartoum, et le Nil principal, de Karima à Kerma...

« (UUUIES n IESSOUICES NATUIEWS Le Soudan est le premier producteur mondial de gomme arabique (réco~ée ~ l'ouest de Khartoum) .

Principales autres productions agricoles : canne ~ sucre, sorgho, arachides, millet.

blé et coton (en forte baisse).

L'élevage (bovins, ovins, ,.._,tltl/ns) est surtout pratiqué par les nomades.

Les ressources minérales restent faibles, même si certains gisements sont exploités (fer, manganèse, mica blanc.

quartz, marbre, cuivre, or, chromite, seQ.

Les gisements de pétrole sont estimés~ environ 3 milliards de barils.

LA I'OPULAnoN Les Soudanais sont surtout implantés le long de la vallée du Nil et de ses deux affluents, le Nil Blanc et Bleu.

Le reste du pays (notamment le Nord-Ouest et l'Est) apparait peu peuplé.

L'espérance de vie est de 51 ans.

Les ethnies sont nombreuses (Bantous, Nubiens, Beni Amer ...

).

Outre l'arabe, l'anglais et le dinka, 200 dialectes environ sont pratiqués.

Le Nord est La capitale, Khartoum , est constituée de trois villes qui ont fini par se rejoindre : Khartoum, Khartoum-Nord et Omdurman.

L'ensemble abrite quelque 5 millions d'hab .

Autres grandes villes : Ouad-Medani (1 million d'hab .) Port-Soudan (987 000 d'hab.) El Obeid (823 000 d'hab.) El Fasher (639 000 d'hab .) '9Ji:lle1Qij Superficie : 1127 000 km' Population (estim.) : 59.7 millions d'hab .

(53 habjkm 2) Capitale : Addis-Abeba LE IEUEF L'Éthiopie est constituée en grande partie par le triangle de hauts plateaux de la Come de l'Afrique.

A la marge de ces territoires, on trouve des plaines désertiques~ l'est et au sud-est ; le bassin du haut Nil et le désert de Nubie ~ l'ouest et au nord-ouesl Le haut plateau éthiopien présente une altitude moyenne d 'environ 2 000 m.

Il culmine ~ 4620 rn (Ras Dachan) .

LE I~SEAU HYDIOGIAPHIQUE Sur le haut plateau éthiopien prennent leur source l'Omo (vers le Kenya), le Djouba et le Chébéli (vers la Somalie), ainsi que I'Ablllr/ (ou Nil Bleu), qui naît au lac Tana (360 km2 ~ 1 830 rn d'ait) .

Ces cours d'eau ont creusé dans le plateau de puissantes vallées, d'énormes canyons et des gorges.

Celle du Takaué a près de 1 000 rn de profondeur .

LECUMAT Sa latitude vaut ~ l'Éthiopie un climat tropical humide corrigé par l'a~ude.

On distingue trois aires climatiques : jusqu'~ 1 800 rn, des terres chaudes , abondamment arrosées , souvent malsaines et portant d'épaisses forêts ou des steppes arides; entre 1 800 et 2 500 rn, une zone au climat tropical atténué; au-{!essus de 2 500 rn, des terres plus froides.

Pendant les trois mois d'été Guillet~ septembre) , les pluies sont particulièrement abondantes .

Sur le plateau éthiopien, les précipitations atteignent de 1 000 ~ 2 000 mm/an.

LA FAUNE n LA FlOIE Considéré comme relativement pauvre en termes de faune et de flore, le massif éthiopien héberge toutefois un certain nombre de plantes et d'animaux endémiques .

Ainsi , sur les 219 espèces de mammifères recensés, 28 ne vivent qu'en Éthiopie (comme le babouin gélada); c'est aussi le cas de 23 des 665 espèces d'oiseaux présentes (telle l'ouette ~ ailes bleues) .

(UUUIES n IESSOUICES NATUIEWS L'Éthiopie est un pays agricole .

Principales productions : maïs (70% des terres), sorgho, blé, canne~ sucre, orge, tubercules, tell (céréale locale), légumes et melons , millet.

café (de 1 500 rn ~ 2 000 rn d'ait), coton, ricin.

L'Éthiopie possède le plus important cheptel d'Afrique (surtout bovins et dromadaires).

Le sous-sol est peu exploité si ce n 'est quelques mines : potasse, platine, or.

Autre ressource naturelle : le sel (env.

135 000 van).

LA I'OPULAnoN Environ 90% des habitants sont des ruraux.

concentrés sur les hauts plateaux (50% du territoire).

La famine sévit en moyenne tous les onze ans.

L'espérance de vie est de 47,5 ans.

On distingue deux principaux groupes linguistiques: les Chamites (ou Couchites) et les Sémites .

Le christianisme et l'Islam se partagent les fidèles ~ part quasi égale.

LEs GlANDES YIWS AIHrls-JUielN(~ 2300 rn 2 431 ooo hab.

Dirédaoua: 164851 hab.

Harrar : 131139 hab.

Adama : 127 842 hab.

Gondar : 112249 hab.

Superficie : 121 000 km' Population (estim.) : 3,6 millions d 'hab.

(29,7 hab.jkm ') Capitale : Asmara llEUEF n CUMAT drythrée tire son nom du mot grec qui signifie • rouge •.

en référence ~ la mer Rouge sur laquelle s'ouvrent 1151 km de cOtes.

Au centre, les hautes terres dominent de 2 000 rn l'étroite plaine littorale, tandis qu'~ l'ouest elles descendent vers le Soudan par les bas plateaux occidentaux .

A l'est.

les montagnes plissées côtières de l'Afar culminent~ plus de 2 000 m .

L'aridité et la chaleur règnent dans les basses terres et sur les cOtes .

Sur les hauteurs, dans un climat de type méditerranéen, la saison des pluies (deux mois d'été) subit des variations importantes selon les années .

Les cours d'eau peuvent ainsi connaitre des crues soudaines.

Chaque hiver, Asmara (2 340 rn) affiche plusieurs jours de gel.

FAUNE n nou Quelques parcelles de forêts de genévriers subsistent sur les pentes abruptes, alors que l'on a défriché les plateaux depuis des siècles .

L'eucalyptus est présent aussi bien en ville que dans les campagnes.

La savane arborée apparait en dessous de 1500 rn d'ait Les principales prot/llctJoa •grlcoiM sont le sorgho et la pomme de terre .

Grace ~ l'Importance de la façade maritime sur la mer Rouge, la pêche est l'un des secteurs porteurs du pays.

Les réserves du sous-sol en cuivre et or sont inexploitées .

Gisements de pétrole offshore et dans le désert L'Érythrée est dans une telle situation de pénurie que l'aide extérieure représente 80% de ses revenus .

LA I'OPULAnON La part de la population rurale est d'environ 83% .

Les hautes terres sont densément peuplées de céréaliculteurs , alors que les basses steppes orientales sont le domaine des éleveurs nomades .

Du fait de la guerre et des troubles politiques, plus d'un quart des habitants ont dO fuir le pays.

L'espérance de vie est inférieure ~ 50 ans.

On dénombre près de 50% de musulmans, 40% d'orthodoxes et près de 10% d'animistes .

LEs GlANDES YIWS Asmara (capitale): 400000 hab.

Assab : 50 000 hab.

Keren : 40 000 hab.

Massaoua : 40 000 hab.

Superficie : 637 657 km2 Population (estim .) : 8,8 millions d'hab.

(13,8 hab./km 2 ) Capitale : Mogadiscio Langues officielles : le somali et l'arabe LE IEUEF Hors les montagnes de la cOte nord qui s'élèvent~ 2 660 rn, la péninsule apparait comme un vaste plateau aride incliné vers la mer.

L'altitude moyenne est de 1 000 m (avec des pointes ~ 2000 rn).

Au nord, ce plateau tombe directement sur le golfe d'Aden.

Au sud, il se termine par un abrupt d'une centaine de mètres dominant une plaine alluvionnaire au bord de l'océan Indien.

LE I~SEAU HYDIOGIAPHIQUE Dans la partie sud se trouvent les deux fleuves les plus importants : le Wébi Chébéli et le Djouba.

Ils descendent des hauts plateaux éthiopiens.

Le Webi Chébéli, non navigable, mesure environ 2 000 km.

Le Djouba est parfois navigable dans ses cours moyen et inférieur.

Hors ces deux fleuves , la péninsule ne possède que des cours d'eau soumis au régime des pluies et qui sont~ sec une grande partie de l'année .

LECUMAT Les précipitations sont peu abondantes (moins de 600 mm/an) et irrégulières .

Le climat est dans l'ensemble sec et très chaud , surtout sur le plateau : en été, la température moyenne y est de 35 •c mais peut facilement dépasser les 40"C.

A Mogadiscio, les moyennes sont de 25,6"C en janvier et 26,1"C en juillet interrompues par des périodes de précipitations diluviennes: les-.

Celle de juin amène la fraîcheur du sud­ ouest.

tandis qu'en novembre un vent chaud et poussiéreux vient du nord-est FAUNE n FLOIE Au sud, les abords du Wébi Chébéli et du Djouba présentent une végétation assez variée : de la brousse dense, composée de palmiers, de tamariniers, de baobabs , de sycomores .

Les forêts abondent sur le plateau .

Le Wébi Chébéli, dont le nom signifie • fleuve des léopards» , traverse des zones où abondent ces carnassiers.

Le pays abrite également des lions , hyènes , chacals, guépards , hippopotames, antilopes, gazelles ...

CUUUIES n IESSOUICES NATUIEWS Le manque d'eau et la rareté des pluies ne favorisent guère l'agriculture.

Celle­ ci est essentiellement pratiquée autour des deux grands fleuves du Sud.

Les principaux produits cultivés sont la IHin•llf, la canne ~ sucre, le maïs, le mil.

les haricots, le coton et le tabac.

l'élevage constitue une autre activité importante, qui fournit l'essentiel de leurs ressources ~ plus des deux tiers de la population.

D'ailleurs , le nom même de Somalie provient d'une expression qui veut dire •va traire• (pour offrir le lait aux hOtes) ou • peuple riche en bétail•.

On trouve surtout des ovins et des caprins, mais aussi des bovins et des dromadaires.

Les ressources du sous-sol (fer, plomb , étain , manganèse) sont inexploitées .

LA I'OPULAnoN Environ 75% des habitants sont des nomades .

Du fait des guerres civiles, de 4B ans.

La quasi-totalité des habitants sont musulmans (sunnites~ plus de 99%).

LEs GlANDES YIWS Mogadiscio (capitale) : 900000 hab.

Kismaayo : 90000 hab.

Hargeisa : 90000 hab.

Berbera : 70 000 hab.

Merka : 62 000 hab.

Superficie : 23 200 km' Population (estim.): 687000 hab.

(29,6 habjkm 2 ) Capitale : Djibouti Langues officielles : l'arabe, le français LE IEUEF Culminant au-dessus de 2 000 rn et désertique ~ 90% , le territoire de Djibouti se présente comme un ensemble de plateaux limités par d'énormes failles et entourant des plaines effondrées .

Le pays, qui possède 370 km de cOtes, partage 450 km de frontières avec l'Éthiopie et 65 km avec la Somalie.

(UMAT n HsEAU HYDIOGIAPHIQUE Au sein d'un climat particulièrement désertique, les sécheresses sont nombreuses.

Bien qu'en général rares et irrégulières, les pluies peuvent prendre occasionnellement un caractère torrentiel et provoquer de graves inondations.

Pendant la saison chaude (de mai~ septembre), les températures moyennes sont de 40"C et elles peuvent atteindre 55 •c.

Aucun cours d'eau permanent LA FAUNE n LA FlOIE De grands espaces n'ont aucune végétation, même temporaire.

Quand elle existe, la végétation est essentiellement formée de broussailles, d'acacias et de cactées.

La faune, elle-même clairsemée, se compose de hyènes, de gazelles, de chacals, de porcs-épies, de serpents ..

.

A noter , plusieurs dizaines d'espèces d'oiseaux.

(UUUIES n IESSOUICES NATUIEWS Les surfaces cultivées étant quasi inexistantes, l'essentiel de l'espace est consacré ~ l'élevage (surtout caprin) semi-nomade .

LA I'OPULAnoN Deux ethnies principales aux rapports souvent difficiles : les Afars (un tiers des habitants) et les Issas-Somali (env .

50%).

L'espérance de vie est de 51 ans.

La population est~ 96% musulmane .

LEs GlANDES YIWS DJIIHHIII apparait comme une •ville­ État• dont la capitale concentre plus de 50% de la population : 383 000 hab.

(1995).

La deuxième ville du pays n'abrite que 4 000 habitants!. »

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