la transition démocratique au portugal
Publié le 13/04/2022
Extrait du document
«
EMC transition démocratique Portugal
Contexte (dictature)
L’ancien régime mise en place au Portugal était une dictature.
Ce régime autoritaire s’appelait le
régime de Salazar (nom du dictateur).
On parle aussi de Estado Novo (« État Nouveau »).
L’Estado Novo portugais a été validé par des élections.
Le 19 mars 1933, les électeurs ont
approuvé par référendum la Constitution qui met en place le régime.
Le régime de Salazar est un régime autoritaire :
La Constitution met en place un parti unique.
L’opposition politique n’a pas de
reconnaissance officielle
Le pouvoir exécutif a toute autorité sur le pouvoir législatif ;
Il existe une censure à tous niveaux, la liberté d’expression n’existe pas
L’Estado Novo a pu être assimilé au fascisme italien.
En effet, ses fondements sont similaires :
- Rejet de la souveraineté populaire, du multipartisme, du parlementarisme ;
- Forte autorité de l’État s’appuyant sur des piliers traditionnels comme l’armée et l’Église
catholique ;
- Opposition marquée au communisme ;
- Utilisation d’une rhétorique similaire au fascisme italien et au nazisme autour de « l’homme
nouveau », de la « régénération » ;
- Création dans les années 30 de « Jeunesses Salazaristes » sur les modèles nazi et fasciste, avec
une adhésion obligatoire dès l’âge de 10 ans.
Cependant Salazar n’a pas mis en place de culte du chef comme Mussolini ou Hitler.
De plus le
régime de Salazar a perduré au-delà de la Seconde Guerre mondiale.
La dictature s’est adaptée
mais ses fondements sont restés les mêmes.
Transition
Au début des années 70, après la démission de Salazar, le mécontentement et la contestation
monte un peu partout au Portugal et notamment au sein de l’armée et dans le monde étudiant
contre le régime.
C'est finalement la question coloniale notamment les guerres menées par le
Portugal dans ses colonies qui déclenche la révolution.
Le 25 avril 1974, le Mouvement des Forces
Armées (MFA).
A peine 150 officiers et 2 000 soldats sont de la partie.
A la fin de la journée, dans
un communiqué radiodiffusé, le MFA annonce la chute du régime.
Cette révolution porte le nom de
« Révolution des Œillets » car les personnes qui s’y sont ralliées portaient un œillet rouge en
boutonnière.
C’est une révolution qui se déroule quasi sans effusion de sang.
Le MFA s’engage a
rétablir la démocratie ainsi que les libertés fondamentales (…).
Mise en place de la démocratie
« Cette révolution faillit faire basculer le Portugal dans le camp des démocraties populaires (pays
communistes).
Le MFA a l’aide d’éléments charismatiques tentent d’amener le Portugal vers le
communisme et le camps de l’URSS.
En effet le MFA créa un Conseil suprême de la Révolution,
véritable comité de salut public et engagea le Portugal sur la voie de la collectivisation (confiscation
et étatisation des banques et de tous les moyens de production ; confiscation et collectivisation des
grands domaines agricoles du Sud).
Cette politique va provoquer un désastre économique, et grâce à quelques hommes politiques
dont Mario Soares, secrétaire général du Parti socialiste, aux sentiments profondément
démocratiques, et l'une des grandes figures de la lutte contre la dictature salazarienne, vont rendre
le Portugal a lui-même.
Une élection parfaitement libre fut organisée.
Les partis extrémistes
échouent devant le parti démocratique et le partis socialiste.
Enfin après beaucoup de tension et un
coup d’état manqué suite a ce verdict populaire : La Constitution de la Troisième République
portugaise est finalement adoptée en avril 1976..
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