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La tombe do Toutânkhamon

Publié le 09/10/2013

Extrait du document

Outre les amulettes, les étoffes, les bijoux et autres somptueuses pa­rures, Toutânkhamon disposait dans sa tombe d'au moins quatre pla­teaux de jeu complets. Loin d'être là seulement pour divertir le jeune roi défunt dans l'au-delà, ces jeux avaient une symbolique importante pour sa vie future.

« deux lignes extérieures du damier, puis les dépla ça it en fon ction du jet d'osselets ou de bâtonnets .

Suivant les fa­ ces qui en étaient visibles, il obtenait un nombre de point s qui déter minait le dé­ placement des pions.

Le but consistait à réa liser un par ­ cours particulier en vue d'amener ses pions aux cinq dernières cases.

Celle s-c i sont toujours mar­ quées par des signes spéci­ fique s, qui peuvent varier suivant les époques : la pre­ mi è re porte souvent des si­ gnes néfer (bon, parfait) ; la deuxième le signe de l'eau ; la troisième le chiffre 3, sym­ bolisé par exemple par le si­ gne baou (l'âme) ; la quatriè­ me le chiffr e 2, rep résenté par deux homme s.

La dernière, enfin, pouvait être décorée du disque so laire, d'une figu­ re d'Horu s ou encore, comme chez Toutânkhamon, des si­ gnes exprimant la puissan ce, la vie et la santé .

Un jeu funéraire B ien que le zenet fût pure ­ ment ludique, dans le contexte funéraire il avait une implication religieuse et rituelle importante.

Grâce à divers recoupements, on a établi que la progression des pions vers les cinq cases fina ­ les représentait l'ascension du défunt vers l'au-delà et le dieu sola ire.

La première des cinq dernières cases fait ré­ férence au guide du défunt, indi spensable à son périple ; la deu xième au lac qu'il doit traverser pour atteindre l'au­ delà, lac dont parlent tous les textes funéraires ; la troi siè­ me à l'échelle des « âmes d'Héliopolis », qui doit per­ mettre au mort de monter au ciel.

La quatrième case ren -. »

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