La tombe d'Inherkha

« neh, conjuguée à la crise économique que traversait l'Égypte, ne facilitait guère l'acheminement de l'approvi­ sionnement et des salaires des artisans.

Les retards de paiement étaient nombreux, et les travailleurs firent grève à plusieurs reprises.

La com­ munauté de Deir el-Médineh était néanmoins relativement privilégiée par rapport au reste de la population .

Sans doute fondée au début de la XVIII• dynastie par Améno­ phis 1•• -qui en devint par la suite le patron avec sa mère Ahmès-Néfertari -, elle se com­ posait d'ouvriers beaucoup plus instruits que la moyenne des Égyptiens.

De plus, ils bé­ néficiaient de conditions de travail avantageuses en échan- JOHN GARDNER WILKI~SON : UN PIONNIER A THEBES Bien que les méthodes aient considérablement changé, /'égyptologie moderne doit beaucoup aux pionniers du X/X • siècle.

Ils parcoururent en effet l'Égypte dans des conditions parfois difficiles pour réaliser les premières copies de bas-reliefs, d'inscriptions et de peintures.

Le Britannique John Gardner Wilkinson fut l'un des plus fameux.

Il se rendit en Égypte en 1821 (soit un an avant que Champollion ne déchiffre les hiéroglyphes), à l'âge de vingt-quatre ans, et y séjourna près de douze ans, parcourant les sites pour en relever textes et images.

li fut notamment un des premiers à comprendre les conventions égyptiennes, ce qui lui permit de restituer fidèlement les originaux .

Il écrivit un ouvrage en trois volumes sur les mœurs et coutumes de l'Égypte ancienne, qui lui valut d'être anobli en 1839 .

Son travail de relevé dans la nécropole thébaine est considérable.. »