La tombe de Toutânkhamon la salle de la Royauté

« ait bougé ·11 ,, m1 e ans sèrent la momie dans sa sé­ pulture .

» Carter n'imagine pas que ce qu'il contemple n'est que la première, et la moins riche, des quatre salles du tom­ beau, une pièce que les ins­ criptions identifient comme la salle de la Royauté .

Le lendemain matin, le mur protégeant cette anticham­ bre est abattu avec précau­ tion.

De puissants faisceaux électriques permettent aux archéologues de découvrir un spectacle qu'ils n'auraient jamais imaginé .

Des objets précieux sont entassés dans le plus grand désordre jus­ qu'au plafond, à près de 4 m de hauteur .

Le premier que ramasse Howard Carter est une coupe en albâtre gravée d'une inscription qu'il s'em­ presse de déchiffrer : « Que ton Ka vive, puisses-tu passer des millions d'années , toi qu i aime Thèbes, alors que tu commences à tourner ton vi­ sage vers le vent du Nord et que tes yeux contemplent l'éternité .

» L'inscription est ----- - ~ complétée par le sceau de ' ' ' ' ' ' u de la pièce et a photographié les tro1'5' 1ambre funéraire est encore intact.

'' ((UN VÉRITABLE CAUCHEMAR» Vider l'antichambre de son contenu, soit de 600 à 700 objets, se révèle vite un travail ingrat, qui met les nerfs des archéologues à vif.

« Nous avions l'impression de jouer à un vaste jeu de jonchets, raconte Carter.

Les objets étaient si nombreux qu'il était extrêmement difficile d'en déplacer un sans courir le risque d'endommager les autres.

» Si certains trésors ont traversé le temps sans dommage, d'autres sont gravement abimés.

Les archéologues doivent faire des choix difficiles qui concernent des trésors inestimables.

Décider, par exemple, si tel objet ou tel autre supportera d'être transporté hors de la tombe.

Et, si ce n'est pas le cas, trouver un moyen de le protéger, généralement en le badigeonnant d'une couche de paraffine qu'on laisse ensuite durcir.. »