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LA SUISSE DANS LES ANNÉES 1980 (géographie, économie)

Publié le 25/11/2011

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La Confédération helvétique

A l'origine de la Confédération helvétique actuelle se place le pacte d'assistance mutuelle signé en 1291 par trois cantons forestiers (Uri, Schwyz et Unterwald) soucieux de préserver leur autonomie face à la politique expansionniste des Habsbourgs. Entre les débuts du XIVe et du XVIe siècle, d'autres cantons se joignirent à eux pour former une Confédération dont l'indépendance à l'égard du Saint-Empire romain germanique fut reconnue en 1648. Mais ce n'est que 200 ans plus tard que cet agglomérat d'entités politiques très diverses et jalouses de leur souveraineté se transforma en un Etat fédéral. C'est en effet un des caractères originaux de la nation suisse que de s'être constituée par l'union volontaire de...

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« massif double de l'Aar et du Saint-Gothard.

Cet ensem­ ble s'élève peu à peu de 2 000 rn au contact du « Moyen-pays » à 3 500 et 4 000 rn au sud et retombe par un versant très raide sur le sillon Rhône-Rhin.

On distingue d'abord successivement d'ouest en est les Alpes de Fribourg, l'Oberland, les Alpes des Quatre­ Cantons puis les Alpes de Schwyz, de Saint-Gall et d' Appenzelt.

Ce sont des montagnes moyennes, for­ mées de calcaires, marnes et flysch, assez comparables aux Préalpes françaises, beaucoup moins imposantes que les massifs situés plus au sud qui forment une véri­ table barrière au-dessus du sillon depuis la masse cal­ caire des Diablerets à l'ouest (3 248 rn) jusqu'au TOdi (3 623 rn) dans les Alpes de Glaris.

C'est à l'est du col de Gemmi (2 320 rn), dans le m~sif cristallin de I'Aar-Saint-Gothard, que le paysage de haute monta­ gne s'affirme le mieux.

Les cimes majestueuses du Fins­ teraarhorn (4 275 rn), de la Jungfrau (4 167 rn), du Monch (4 099 rn) et du Schreckhorn (4 080 rn) sont parmi les plus impressionnantes des huit géants qui dressent leurs sommets au-dessus de 4 000 m.

A leur pied coulent de grands glaciers, notamment ceux du Rhône et l'Aletsch, le plus vaste des Alpes (169 km' avce ses affluents).

Dans la partie centrale, on ne fran­ chit la montagne qu'au col de Grimsel qui joint la haute vallée de l'Aar au haut Rhône (2 165 rn).

A l'est de ce col, l'altitude s'abaisse légèrement dans les Alpes d'Uri (Titlis : 3 239 rn) puis celles de Glaris (Calanda : 2 808 rn), dernières de la rangée et non les moins sauva­ ges ni les moins pittoresques (calcaires fissurés).

Elles · sont limitées par la vallée du Rhin qui constitue la partie orientale du sillon qui sur 200 km sépare Alpes du nord et celles du sud.

Ce sillon d'origine tectonique, élargi par les glaciers à l'ère quaternaire, constitue entre Coire et Disentis une belle voie de pénétration, rétrécie toutefois par des gor­ ges et par l'éboulement de Flims.

Il se poursuit avec le val d'Urseren où coule la haute Reuss et duquel on accède, par le col de la Furka, à la vallée du Rhône, par­ tie la plus large du sillon.

Les Alpes méridionales, faites surtout de gneiss et de schistes cristallins, profondément entaillées par des val­ lées larges et profondes, se dressent entre ce sillon et la plaine du Pô (Italie) sur laquelle elles retombent par un versant court et raide.

On distingue d'abord à l'ouest, entre le col du Grand Saint-Bernard et celui du Sim­ plon, les Alpes du Valais qui dressent leurs hautes murailles à plus de 4 000 rn; c'est ici que se trouve le point culminant du pays, le Dufour Spitz (4 634 rn) et les plus vastes étendues glaciaires (deux fois plus que le massif de l'Aar).

L'ensemble est entaillé par des affluents du Rhône qui le découpent en une série de massifs qui dominent de leurs immenses versants les vallées qu'ils isolent.

C'est de la cataracte terminale de ce glacier.

à 2 200 m d'altitude dans le massif du Saint-Gothard qu'est issu le Rhône.

On remarquera les nombreuses crevasses at l'aspect granuleux et fort sale de la glace à l'extrémité de la langue glaciaire .. »

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