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la Somalie

Publié le 18/02/2019

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somalie

GÉOGRAPHIE - À l’extrémité de la corne d’Afrique, la Somalie est un ensemble de plateaux et de montagnes dominant le golfe

d’Aden. Les deux seules rivières du pays, la Juba et la Sheebele, ont permis de développer l’agriculture, aux abords de la côte méridionale. Le climat est conditionné par les vents. Les pluies sont rares.

POPULATION - La population est composée de 98% de Somaliens d’origine couchitique, d’Arabes et de Bantous.

Les musulmans sunnites représentent plus de 99,8%

de la population. Plus de 70% des habitants vivent du

 

nomadisme pastoral. La densité est très faible

(10,6 hab./km2) alors que 37% de la population vit

dans les villes: Mogadiscio (570000 hab.), Hargeysa (90000 hab.) et Kismaayo (86000 hab.).

ÉCONOMIE - La Somalie ne produit aucune matière première. L’agriculture (65% de la population active et 65% du PNB) est la seule activité du pays. L’élevage (ovins, caprins et bovins) est la principale ressource du pays. Les grandes productions végétales sont le sorgho, le maïs, le sésame et les bananes. L’agroalimentaire constitue l'essentiel du secteur secondaire. Le pays est pauvre en moyens de transports et de communication. En fait, l’économie du pays, complètement ruinée par la guerre, a été remplacée par des liens de subsistance. L’inflation et l’absence d’emploi fragilisent la population urbaine qui survit grâce à l’aide alimentaire dispensée par la communauté internationale.

somalie

« aux abords de la côte méridionale.

Le climat est conditionné par les vents.

Les pluies sont rares.

• POPULATION -la populat ion est com­ posée de 98% de Somaliens d'o ri gin e couchitique, d'Arabes et de Bantous.

Les musu lma ns sunnites représentent plus de 99,8% de la pop ulat ion .

Plus de 70% des habitants vivent du nomadisme pastoral.

La densité est très faible (10,6 hab./km') alors que 37% de la population vit dans les villes: Mogadiscio (570000 hab.), Hargeysa (90000 hab.) et Kismaayo (86000 hab.).

ÉCONOMIE -la Somalie ne produit au­ cune matière première.

!.:agriculture (65% de la population active et 65% du PNB) est la seule activité du pays.

L'élevage (ovins, caprins et bovi ns) est la principale ressource du pays.

Les grand es productions végétales sont le sorgho, le mais, le sésame et les bananes.

I.:agroalimentaire constitue l'essentiel du secte u r secondaire.

Le pays est pa uvr e en moyens de transports et de co mm unica­ tion.

En fait, l'économie du pays, complètement rui­ née par la guerre, a été remplacée par des liens de sub­ sistance.

!.:inflation et l'absence d'emploi fragilisent la population urbaine qui survit grâ ce à l'aide alim ent ai­ re dispe nsée par la communauté internationale.

� HISTOIRE -Les premières traces d'occupa­ .1.6:1Jl tion humaine remontent à la fin du ur millé- naire.

Vers la fin du IX' siècle apr.

J.-c ..

les Somalis peuplent le pays à partir de la côt e.

Ces mus ulmans qui pensent descendre de la famille du prophète, se divisent en plusieurs clans unis par des coutumes et une langue commune.

À partir du xvr• siècle, les villes côtières sont attaquées par les furtugais avant de tomber aux mains des Égyp tie ns .

Au XIX' siècle, à la suite de la construction du canal de Suez, la Grande-Bretagne et l'Italie conquièrent la région avant de la partager entre le Somaliland bri­ tannique (1887) et la Somalie italienne (1905).

En 1936,le pays est in tég ré à l'Afrique orientale italien­ ne mais, à partir de 1941, l'A ng le te rre reconquiert son protectorat.

En 1950,l'ONU confie la tutelle de la Somalie du sud à l'Italie, pour une période de dix ans, tandis que le Somaliland reste sous adminis­ tration britannique.

En 1960,1es deux pays décident de -'.

Jeune femme de l'etnie Bilen, l'une des nombreuses communautés de pasteurs semi­ nomades établies dans la Corne de l'Afrique.

se réunir et l'indépendance est proclamée.

L'Ogaden éthiopien, le district du nord du Kenya et Djibouti en sont exclus.

Une démocratie parlementaire est fondée mais doit surmonter de sérieux problèmes: les tradi­ tions des deux anciens protectorats sont en effet très différentes et aucune langue écrite ne peut les unifier.

En 1969, le prés id ent Shermarke est assassiné et l'armée prend le pouvoir.

Le Conseil suprême révolu­ tionnaire est présidé par Siyad Barre.

L'URSS et Cuba soutiennent une politique d'alphabétisation et de développement du pays selon un mode socialiste, luttant contre l'organisation clanique en abolissant le statut d'infériorité des hors clans.

Le tracé des fro n­ tières a laissé un grand nombre de Somaliens en dehors du pays et beauc oup d'entre eux se retrou­ vent en Éth io pie qui refuse aux nomades somaliens le droit de se rendre dans leur wne traditionnelle de pâturage de J'Ogaden.

Un conflit finit par éclater en 1977.la Somalie, rom­ pant ses liens avec Cuba et l'URSS, se rapproche de l'Arabie Saoudite.

Mais, par un soudain renversement d'alliances, J'URSS soutient J'Éthiopie qui peut alors récupérer l'Ogaden.

Plus d'un million de personnes quittent la région et se réfugient en Somalie.

Afin de consolider son pouvo ir, le président profite de la div i­ sion des clans.

Alors que le sud du pays s'enrichit grâce au commerce de la vian de avec l'Arabie Saoudite, le nord s'appau­ vrit.

Des opposants au régime créent en Éthio­ pie deux mouvem en ts : le FDSS (tenu par le clan Majerteen) et le MNS (clan des Issas du nord).

Des attaques le long de la f ro nti ère ne tardent pas à éclater.

Un accord de paix est sign é en 1988 entre les présidents somalien et éthiopien.

Le MNS et les maquisards du nord réussissent pour- � Site de Méroé, au j Soudan: pyramides, ai temple et palais 0 témoignent de j /a gloire passée � du royaume de Nubie i (VI' siècle av.

J.-C.).

tant à prend re la ville de Hargeisa en mai 1988.

En 1990, la pop ula ti on de Mogadiscio et les maqui­ sards du sud se soulèvent contre la dictature et ren­ versent le prés ide nt Siyad Barre.

Le MNS déc lar e en 1991 lasécession du Somaliland.Le territoire, livré aux chefs de clan s.

est désormais morcelé.

Les principaux clans dirigés par Ali Mahdi Mohamed et Mohamed Farah Aydiid s'affrontent.

!La famine menaçant l'en­ semble de la population, les Américains et l'ONU interviennent, mais, après un fiasco politique, les � Amé rica ins se retirent en 1994.

Une nouvelle force � composé e de soldats africains prend le relais.

ai Jusqu'en 1995, 18 000 Casques bleus de l'ONU sont � déployés dans le pays, où ils assistent à la reprise des � luttes claniques et à la recrudescence du banditisme.

� En 1995, Mohamed Farah Aydiid forme un gou· vernement qui ne sera pas reconnu.

II meurt en 1996 , remplacé par son fils Hussein Aydiid qui continue le combat contre Ali Mahdi Mohamed, autre président du pays.

Aujourd'hui plus de 26 factions somaliennes s'entre-déchirent.. »

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