La société soviétique

« 2.

Expliquez la phrase soulignée.

(2 points) Quels son les abus et les pénuries qui affectent la société soviétique depuis plusieurs décennies? Quelles en iont leli causes? (7 point:.) DOCUMENT 2 "JE SUIS UN OUVJIIR TOUT A FAIT ORDINAIRE" "J'ai trente et un ans.

Voici quatorze ans que je trav~ille, ai l'on compte mes deux ans de service milit~ire.

J'ai été aerrurier, aoudeur, maçon.

Je suis un ouvrier tout à fait ordinaire, appartenant à cette classe ouvriere que votre parti définit comme la force conductrice et d'avant-garde de la !OCiété soviétique.

Tous ler; journaux ou les revue11, la radio et la télévision répètent quotidiennement cela.

Mais si, dans une conversation privée, un ouvrier s'exprime ainsi chez nous, on le regardera avec étonnement : est-il normal ou idiot ? lt on ae moquera ...

..

.

•Quatre-vingt-quinze pour cent des ouvriers avec lesquell j'ai travaillé pensent ainsi.

Voilà quinze à vingt-cinq ans qu'ils attendent pour avoir un appartement ( ...

).

ln m~me _temps, ils voient bien que les chefs en obtiennent pour eux-memes, leurs parents ou leur petite amie, en quelques mois, et parfois en une heure ( ...

).

"En dix ans de travail à Moscou, j'ai observé pas mal de violations des droits des ouvriers, de l'équité, de la légalité.

Je citerai les cas qui me concernent directement.

En 1975, je suis arrivé à Moscou, et j'ai trouvé du travail comme soudeur à l'usine (automobile) AlLK.

Le contrema!tre me demandait aouvent de rester travailler après l'heure de la relève pour 10 roubles, afin de remplir le plan.

Je l'ai fait dix fois ce mois-là ...

J'attendais donc de toucher 100 roubles en plus de mon aalaire de 140 roubles.

J'en ai reçu 20.

Le contremaître ne s'est même pas troublé quand je lui ai parlé d'honnêteté; mes camarades m'on dit que tous les nouveaux étaient bernés de la même façon( ...

).

"Quarante ans après la guerre, le aystème des ticket• d'alimentation et les cartes de rationnement pour les principales denrée11 est toujours en vigueur.

Même à Moscou, c'est un problème pour acheter après le travail du saucisson, du lait, du kéfir*, des oeufs.

Il y a deux ans, je parlais avec un homme de ~ouibychev; il disait que dans sa ville, de même qu'à Oulianovo~ une personne ne peut pas acheter plus de 500 grammes de viande par ~oia avec des tickets d'alimentation.

A Sourgout, la capitale de la région du pétrole où j'ai vécu, c'est un peu mieux, on a droit à 2 kilos de viande par personne, mail, pour les trouver, il faut courir des j ournéee entières dana les magasins de la ville.

( ..

) *boiason qazeuse. »