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La salle de la Royauté le difficile inventaire

Publié le 16/09/2014

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Une fois des puissants projec­teurs installés, le travail peut commencer. Le regard des ar­chéologues se porte aussitôt sur deux grandes statues en bois grandeur nature de Tou-tânkhamon encadrant une mystérieuse porte scellée qui enflamme leur imagination. Dissimule-t-elle d'autres fa­buleux trésors ? Pour l'heure, il s'agit de vider cette anti­chambre, baptisée « salle de la Royauté «.

« n'éblouit pas moins Carter, qui y découvre, pêle-mêle, une paire de sandales en pa­ pyrus et en roseau, ainsi que plusieurs robes entièrement décorées de perles, de pièces ou de milliers de rosettes en or.

Mais, le regard des cher­ cheurs est avant tout attiré par les objets les plus volumi­ neux : de magnifiques chars d'apparat, visiblement mal­ menés par les pilleurs, qui ont tenté d'en ôter le mer ­ veilleux revêtement en or, et le long du mur ouest trois lits LE NAOS.

JOYAU SYMBOLtOUE Le petit naos est l'un des plus beaux objets découverts par Carter dans l'antichambre royale.

Entièrement plaquée de feuilles d'or fin, cette petite chapelle renfermait des bijoux qui servaient d'amulettes.

Toutânkhamon y est figuré sous la forme divine d'Osiris, tandis que son épouse Ankhsenamon est représentée sous celle d'Isis.

li semblerait que ce petit naos ait également symbolisé une sorte de « chambre nuptiale posthume ».

funéraires aux montants en forme d'animaux.

De tels lits ne sont alors connus que par les représentations picturales.

L.e prem .ier est fait de magni­ fiques tetes de lion, le second de têtes de vache, le troisiè­ me mélange curieusement hippopotame et crocodile.

Sur les lits , sous les lits, par­ tout une foule d'objets su­ perbes est entassée dans un désordre indescriptible ...

Tou­ jours la signature des pilleurs.. »

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