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la romanisation

Publié le 14/11/2012

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L’immensité territoriale de l’empire romain est la conséquence de nombreuses colonisations slaves, grecques, latines, étrusques, sabines, le faisant s’étendre sur tout le bassin méditerranéen. Celles-ci ont été acquises par la violence comme le prouve la guerres des Gaules où César a vaincu. Afin de garantir une certaine paix, la Pax Romana (-27 à 180), l’Empire lance un phénomène de romanisation (processus par lequel Rome intègre progressivement les provinces conquises). Dans La pacification des conquêtes romaines extrait de Vie d’Agricola en 97, Tacite (55-120) montre les aspects positifs pour l’Empire de la romanisation. Tacite transmet également les arguments de Claude, qui est pour l’extension de la citoyenneté romaine aux élites et sénateurs dans  dont l’Empereur Claude défend son projet de sénateurs gaulois devant le Sénat hostile tiré des Annales en 48.   On peut donc se demander quels sont les liens entre conquêtes romaines et romanisation de l’Empire romain.   La romanisation c’est, pour commencer, le co...

« diffusion du modèle romain aux différents pays conquis, Quels sont donc les différents points de cette diffusion ?   Premièrement, le plan des villes et des cités est modifié en adoptant le plan caractéristique romain, géométrique avec des monuments symboliques de la culture romaine (forums, thermes, théâtres, amphithéâtres...) On peut citer comme exemple Agricola qui, dans sa cité, a fait édifier des temples, installer des places publiques et construire des maisons romaines.

Enfin, les cités sont organisées autour de deux axes : un vertical et un horizontal, elles sont donc calquées sur le modèle de Rome.

D'ailleurs, les voies romaines construites servent aussi au déplacement des légions. Deuxièmement, les campagnes sont elles aussi peu à peu transformées avec la création de grandes exploitations agricoles, toutes bâties sur le modèle romain.

On assiste alors à l'expansion d'un art gallo-romain sur les bâtiments, mais aussi sur les amphores, statues de divinités et d'autres objets du quotidien.

Mais la romanisation ne s'arrête qu'à la partie architecturale ou décorative des conquêtes. Les habitants, demeurant dans un cadre plus « romain », ont-ils modifié leur façon de vivre ?   Il apparaît qu'après avoir été uniquement influencé par les romains, les habitants des cités conquises souhaitent eux aussi vivre de façon romaine et d'en faire leur modèle.

Ceci facilite donc la romanisation, qui se réalise plus rapidement et avec moins de résistance.

Ici aussi, comme le démontre la cité d'Agricola, les habitants apprennent le latin, revêtent la toge et mènent le même train de vie que les romains en allant aux thermes, aux jeux du cirque ainsi qu'à de nombreux festins.

Leurs croyances sont même bouleversées puisque dieux gaulois et dieux romains sont mêlés.

Cependant elles ne sont pas remplacées puisque leur langue et leur culture, au terme général, coexistent.

Les territoires conquis gardent donc leur identité d'origine. Toujours à l'échelle humaine, la romanisation est aussi militaire et politique.

En attribuant des  titres et des fonctions honorifiques à la population locale,  Rome obtient leur soutien et les associe à son pouvoir.

C'est ainsi que leurs soldats entrent  dans les légions romaines et obtiennent le droit romain.

Mais ce ne sont pas les seuls à en bénéficier : toutes les provinces et tout l'Empire va se le voir offert.

Ceci s'est fait grâce à plusieurs. »

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