La Révolution française De la convocation des états généraux à la nuit du 4 août

« 17 juin Le tiers état, qui a été rejoint par une partie des députés du clergé et de la noblesse, décide, sur proposition de Siéyès, député des communes de Paris, de prendre le nom d'Assemblée nationale.

20 juin La jeune Assemblée nationale a projeté de se réunir à la salle des Menus Plaisirs.

Mais elle trouve porte close, Louis XVI ayant fait fermer les lieux, au prétexte d'y faire effectuer des travaux.

Les députés passent outre et se rassemblent dans la salle du Jeu de Paume, à Versailles.

À l'initiative de Mounier, député du Dauphiné, ils jurent de ne pas se séparer avant d'avoir donné une constitution à la France.

C'est le Serment du Jeu de Paume.

23 juin Au cours d'une «séance royale», Louis XVI minimise l'ampleur des événements et fixe les limites des réformes, jugées très insuffisantes par l'Assemblée nationale.

27 juin Le roi donne «l'ordre» aux membres du clergé et aux nobles de se rallier au tiers état.

-9 juillet I.:Assemblée prend le nom d'Assemblée nationale constituante.

Il juillet Louis XVI renvoie Necker.

Directeur général des Finances depuis 1777, Jacques Necker a provoqué la colère de la cour en suggérant au roi de diminuer les pensions versées aux nobles pour combler la dette de l'État.

Les courtisans ont obtenu son renvoi en 1781.

Comme Necker semble tout acquis au tiers état, Louis XVI l'a rappelé en août 1788 ..

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pour le remercier ensuite ..

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12 juillet À l'annonce du renvoi de Necker, une grande agitation s'empare de la capitale.

De nombreuses échauffourées éclatent près du Palais Royal.

Les Parisiens se rendent aux arsenaux pour s'armer contre les «brigands» et les «ennemis de la nation».

13 juillet Un comité permanent et une milice chargés de veiller à la sécurité des Parisiens sont mis sur pied à l'Hôtel de ville.

14 juillet Un millier de Parisiens se rendent à la Bastille pour se procurer des armes.

Après un siège violent, la prison, symbole de l'absolutisme royal, tombe aux mains des insurgés.

Le gouverneur Launay et la garnison sont massacrés.

Sont alors délivrés sept prisonniers : deux fous de noble ascendance, quatre faussaires et Tavernier, «embastillé» depuis trente ans pour avoir été impliqué dans l'attentat commis par Damiens contre Louis XV.

La Révolution est en marche.

16 juillet Souhaitant apaiser la colère populaire, Louis XVI, une fois encore ...

, rappelle Necker, qui est débordé par les événements.

17 juillet Le roi se rend à l'Hôtel de ville où il est reçu par Bailly, le nouveau maire de Paris, qui lui remet, sous les acclamations de la foule, la cocarde bleu et rouge.

juillet~août Comme un feu de paille, la «grande Peur» se propage dans tout le pays.

Des jacqueries se multiplient dans les provinces.

-4 août I.:Assemblée nationale décrète, à l'instigation du vicomte de Noailles, l'abolition des privilèges.

C'est la fameuse «Nuit du 4 août».

Le roi est proclamé " restaurateur de la liberté française ".. »