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La révocation de l'Edit de Nantes et ses conséquences. Jugement sur cet acte de Louis XIV

Publié le 16/05/2012

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louis xiv

Une mesure en entraîne une autre. Deux déclarations successives décidèrent que les enfants des religionnaires seraient enlevés à leurs parents et confiés à lt~urs proches catholiques; que les émigrants seraient punis des galères. Il fallut encore recourir aux envois de troupes; Louvois organisa, avec Baville et Noailles, la déportation en Amérique...

louis xiv

« :166 RECUEIL prononcée contre les relaps; dans les années suivantes, des édits portant des dispositions analogues montrent les tendances hostiles de Louis XIV à l'égard des pro­ testants, auxquels il avait pourtant résolu de rendre justice 1 , se contentant de ne leur faire aucune gràce.

En 1676, la caisse des conversions fut créée et mise sous la direction d'un converti, Pellisson, et elle obtint du succès, ce qui n'empêcha pas de recourir à d'autres moyens.

En 1679, les protestants furent exclus des charges politiques et financières.

Les synodes étaient déjà défendus et les mariages entre protestants et ca­ tholiques prohibés.

En Poitou, les soldats furent logés chez les protestants, tandis que les catholiques furent dispensés de cette charge ; de plus, une grande licence fut laissée aux troupes.

Les esprits s'exaltèrent, et l'é­ migration commença; à un synode tenu en Suisse, les rois protestants furent priés d'intervenir auprès de Louis XIV.

A l'intérieur, on se rassembla et on prit les armes.

Quinze cents dragons et deux mille autres soldats entrèrent alors dans le Dauphiné qui fut promptement soumis et amnistié.

Mais, dans le Vivarais, les récalci­ trants furent livrés aux tribunaux, dix temples furent démolis et les maisons des rebelles rasées.

En 1684, Louis XIV reprit les conversioPs à prix d'argent, imposa de nouveau les troupes aux pl otestants, mais en même temps il recommandait la d(luceur et le respect des consciences.

Ainsi ce prince, qui s'était imposé la loi de ne pas violenter les consciences, était à peu près arrivé à supprimer de fait l'Edit de Nantes.

Le clergé, dont plus d'un membre avait du reste blàmé des mesures adoptées par le roi, n'avait cessé, dans ses assemblées quinquennales, de demander la révo- 1.

Il le dit dans ses Mémoires.. »

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