La révocation de l'édit de Nantes (18 octobre 1685)
Publié le 27/02/2008
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Dès le début de son règne, Louis XIV, épris de centralisation et d'absolutisme, souhaite l'existence d'une seule religion, celle du roi. Les libertés accordées aux huguenots par Henri IV sont, dans un premier temps, sourdement grignotées. Des théologiens, comme le brillant Bossuet, s'efforcent d'obtenir des conversions par des prédications et des colloques. En 1676, des avantages matériels, soit une prime de 6 livres par acte d'abjuration et un abattement d'impôts pour les nouveaux catholiques, donnent des résultats souvent passagers. Au lendemain de la paix de Nimègue, Louis XIV dispute à l'Autriche la première place dans l'Europe catholique. Dès lors, la Réforme devient inadmissible dans son royaume. La manière forte succède à la manière douce. Vexations et tracasseries se multiplient; les protestants sont chassés de la cour, interdits d'un grand nombre d'emplois; les premières «dragonnades» commencent en Poitou, dirigées par l'intendant Marillac.
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