La répartition des hommes en Chine et en Inde

« C.

Des sociétés "immobiles" • L'atténuation des déséquilibres est rendue difficile par la faiblesse des migrations qui organise une rétention du surplus démographique dans les campagnes.

Les migrations spontanées en Chine étaient réduites car interdites par le pouvoir.

• L'Inde est un pays traditionnellement de faible mobilité pour trois raisons .

Les différences ethniques , linguistiques et religieuses sont aussi importantes qu'entre États européens.

Le système de castes est régionalisé.

Nulle part le développement économique a été tel qu'il puisse exercer une attraction sur l'Inde entière.

•Aujourd'hui, elles explosent sous l'effet du développement économique (depuis 1982 en Chine), le devenir de l'exode rural reste une inconnue.

111.

Les Eadoxes de l'urbanisation ____ _ A.

Le retard de la croissance urbaine.

• La Chine a essayé de réaliser la transition démographique en faisant !"économie" de l'urbanisation qui n'a débutée qu'au début des années 1980 et s'accélère depuis avec le décollage économique du pays .

La population urbaine, pourtant réduite à 20-25 %, est de 350 millions d'habitants ! • La population urbaine de l'Inde s'élève à 300 millions, dont l /3 dans des villes de plus de 1 OO 000 habitants .

B.

Des hiérarchies et armatures urbaines originales • L'armature urbaine de la Chine est déséquilibrée : seules 2 agglomérations ont plus de 5 millions d'habitants.

Shanghai, première ville du pays, est anormalement petite.

Depuis 1982, le développement urbain se fait au profit des petites villes et dans le contrôle des grandes villes.

• En Inde, le réseau est largement déterminé par le rôle des centres de services à la riziculture.

Quelques métropoles géantes exercent une attraction régionale (Madras, Calcutta, Bombay) ou nationale (Delhi).

Pesanteurs des héritages et dynamiques récentes des populations expliquent la trame complexe de la répartition des hommes.. »