La renaissance de Dakhla à l'époque gréco-romaine

« cré à « Amonnakht [Amon le victorieux].

grand dieu qui réside à lat-mérou, le grand de force, qui renverse ses en­ nemis ».

L'édifice, enfoui sous les déblais de curage d'un puits limitrophe, est assez modeste (environ 40 m de longueur sur 20 m de largeur avec son mur d'enceinte).

Le propylône, construit sous le règne d' Auguste, mène à une petit cour orientée est- ouest et précédée d'un pro ­ naos.

Là, un long vestibule donne accès à un sanctuaire décoré de peintures.

Au nord du vestibule sont regroupés les magasins, et au sud un es­ calier mène au toit du tem­ ple.

Sur les murs du propylô­ ne figurent des scènes repré­ sentant Amonnakht sous la forme d'un homme à tête de faucon (le dieu Horus d'Ed­ fou) et aux ailes déployées terrassant un ennemi libyen.

Proche du village d'Aïn el­ Birbaya, la localité d'Ezbet Bashendi abrite plusieurs tombes de notables de l'oa­ sis, dont celle d'un certain Ki­ tinos, grand propriétaire ter ­ rien, fils de Padiousir et de Nemeh.

Kitinos, comme la plupart des notables locaux, a fait fortune grâce aux rela­ tions privilégiées qu'il entre ­ tient avec la vallée du Nil et à l'exploitation du sol fertile de Dakhla .

Cette tombe da­ tant du I•' siècle avant Jésus­ Christ, comporte un grand nombre de salles dont l'une, réservée au culte, est déco­ rée de scènes funéraires : em ­ baumement et purification du corps par Thot et Horus.

Les villages du centre A u cœur de l'oasis il existe plusieurs localités, dont les principales sont Sment el­ Kharab, Amheida et Mout.

Sment el-Kharab (« Sment la Ruinée») est une cité roma­ no-byzantine située au con­ fluent de deux ouadis .

Son temple est entouré d'un en­ clos principal, flanqué au nord de deux autres enclos, plus petits, servant de dépen­ dances.

Ce sanctuaire est dé­ dié à Toutou (Tithoès), force. »