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La région néo-tropicale

Publié le 27/03/2012

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Outre l'Amérique du Sud tout entière, la région néo-tropicale recouvre la plus grande partie du Mexique, le reste de l'Amérique Centrale, Trinidad et Tobago, les îles des Indes occidentales, et le sud des îles Falkland .. La distance, du nord au sud, est de 9 000 km. Du point de vue géographique, cette région présente une grande diversité de configurations. Les Andes forment la chaîne montagneuse la plus longue au monde et viennent en seconde position pour ce qui est de la hauteur de leurs sommets. Le bassin d'Amazonie abrite une des forêts vierges les plus étendues de notre planète. L'Amazone appartient (avec le Nil) aux deux fleuves les plus longs de la terre (6 437 km). Non moins de douze affluents de l'Amazone mesurent chacun 1 500 km. Dans la région néo-tropicale, on trouve tous les types de climats. Le milieu géographique est très varié et est composé aussi bien de déserts arides que de forêts vierges, de hautes montagnes que de pampas et de marécages brumeux, autant d'eaux tropicales de la mer des Caraïbes que de fleuves aux eaux froides, comme le Humboldt sur la côte ouest. Dans tous ces milieux différents, il existe une faune très variée. De nombreuses espèces se rencontrent uniquement dans cette région et d'autres présentent des caractéristiques tout à fait remarquables.

« Ci-dessus: La chouette elfe -de la taille d'un moineau -est l'un des nombreux animaux qui se réfugient dans les cavi­ lésfaites par les pics gila dans les énormes cactus saguaro.

On les rencontre aussi en dehors des régions déserti­ ques.

Ce sont des chasseurs nocturnes qui se nourrissent d'insectes .

Le chwalla, qui vit dans le désert de l'Amérique septen­ trionale, est un lézard beaucoup plus grand.

Les tactiques qu'il déploie pour échapper à ses agresseurs sont moins remarquables que celles du crapaud cornu.

Lorsqu'un danger le menace, il essaie- comme le caméléon- d'adap­ ter la couleur de son corps à celle de son environnement.

Il existe une ressemblance étonnante entre les systèmes d'adaptation des animaux des déserts néo-arctiques et ceux des habitants des régions désertiques du paléoarc­ tique.

Le renard à grandes oreilles, par exemple, présen­ te, tout comme le fennec d'Afrique du Nord, de grands pavillons qui lui permettent à la fois d'émettre de la cha­ leur et de mieux entendre.

Comme de nombœux animaux du désert, il parvient à ingurgiter suffisamme :nt de liquide en suçant l'humeur des rongeurs qu'il dévoœ.

Les lièvres d'Allen forment la proie de nombreux carnassiers, car ils ne creusent pas de terriers pour se protéger contre leurs ennemis.

Comparativement, les oreilles de ces animaux sont encore plus grandes que celles du renard à grandes oreilles.

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