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La région de BASSE-NORMANDIE (carte, géographie)

Publié le 29/01/2012

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Dans la plaine de Caen, les champs remplacent les herbages, et les sols fertiles sont le domaine de productions comme les céréales ou la betterave sucrière, cultivées dans de grandes exploitations. LA BASSE-NORMANDIE ADMINISTRATIVE La pêche est une activité secondaire. Les petits ports comme Granville ou Honfleur survivent grâce à la crevette, aux crustacés, à la coquille Saint-Jacques ou à l'élevage des huîtres (ostréiculture) dont Saint-Vaast-la-Hougue s'est fait une spécialité....

« Agriculture et pêche Dans la plaine de Caen , les champs remplacent les herbages, et les sols fertiles sont le domaine de productions comme les céréales ou la betterave sucrière, cultivées dans de grandes exploitations.

LA BASSE-NORMANDIE ADMINIS TRATIVE La pêche est une activité secondaire.

Les petits ports comme Granville ou Honfleur survivent grâce à la crevette, aux crustacés, à la coquille Saint-Jacques ou à l' élevage des huîtres (ostréiculture) dont Saint-Vaast­ la-Hougue s'est fait une spécialité .

Les haras normands Les départements de l'Orne, du Calvados et de la Manche sont des terres d'élevage de chevaux depuis bien longtemps .

Au xive siècle, le roi Philippe VI crée un haras près de Domfront.

L'élevage d'étalons, puis de trotteurs, se développe ensuite grâce à Colbert, qui fonde l'Administration des haras.

Aujourd'hui, les pur-sang et les trotteurs de Basse-Normandie sont réputés pour être les meilleurs au monde , de même que les chevaux de trait (les solides percherons) et d'attelage (les cobs).

Les haras nationaux du Pin et de Saint-Lô , dont les manifestations ponctuent l'année, sont les plus connus.

li existe également de nombreux haras privés .

Le haras du Pin, créé par Colbert, abrite une centaine d'étalons et une école des haras.

Départements Superficie (en km2 ) Por,ulation 1999) Calva dos (14) 5 548 648 38 5 Manche (50) 5 938 481471 Orne (61) 6103 292 337 Basse-Normandie 17 589 1 422 193 Les petites villes Dans cette région plus agricole que la moyenne française, de nombreux habitants résident dans des bourgs dont les activités sont directement liées à l'agriculture :foires à L'Aigle , ma rché du beurre à Isigny ou du fromage à Livarot, laiteries à Coutances et à Vire, abattoirs à Lisieux.

Plusieurs de ces petites villes perpétuent une tradition héritée des industries manufacturières du Xix• siècle : filatures de coton à Flers et à Condé, tréfilerie (aiguilles et épingles) à L'Aigle, tandis qu'on fabrique encore la dentelle la plus chère du monde àAiençon ...

Quelques industries de moyenne importance (électroménager, pièces pour l'automobile, confection ou bonneterie) permettent toutefois aux Normands de rester au pays.

Densité Préfect ure Population (hab./km 2 ) (agglomération) 117 Caen * 199 490 81 Saint-Lô 25 462 48 Alenço n 44382 81 * Préfecture régionale lES SPÉCIA liT ÉS GASTRONO MI QUES La cuisine traditionnelle de Basse -Normandie est riche en beurre, en crème et en produits de qualité .

Les tripes à la mode de Caen , l'an­ douille de Vire, le boudin de Mortag n e, le gigot de pré-salé de la baie du Mont-Saint­ Michel (également réputé pour ses galettes), les fruits de mer, les pont-l'évêque , livarots, camemberts et autres fromages fame ux, les alcools - le poiré, le calvados qu'on boit au milieu du repas pour faire le traditionnel «trou normand » -, attirent les gour­ mands .

Sans oublier les caramels crémeux d'Isigny!. »

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