La région AUVERGNE (carte, histoire, géographie et économie)

quittent les étables à la belle saison pour les pâturages en altitude (estive), gardées par des vachers. L’élevage laitier alimente une importante industrie agroalimentaire, productrice de fromages réputés. Un peu partout, on pratique l’élevage d’embouche (pour la boucherie), notamment au nord, dans le bocage du Bourbonnais (bœufs blancs charolais). À l’heure de la «vache folle»,qui discrédite les dérives productivistes, l’élevage auvergnat, avec ses pratiques extensives, devient un modèle. Malheureusement, malgré l’excellence

de ses produits, il y a peu de chance qu’il échappe à cette crise.

Un sol fertile

Les Limagnes, riches plaines de terres noires drainées par l’Allier, sont le domaine de la polyculture, parfois associée à l’élevage : blé, maïs, orge, colza, tournesol, avoine, betterave sucrière sont produits dans des exploitations aux rendements élevés ; autour de Clermont-Ferrand, la Grande Limagne est la plus fertile de la région. A ces productions céréalières s’ajoutent, dans la Haute-Loire, les cultures fruitières et légumières et, en modeste quantité, la viticulture, avec les crus des coteaux de Limagne (côtes-d’auvergne) ou les vins de Saint-Pourçain.au nord.

La production de lait journalière de 30 vaches est nécessaire pour obtenir un cantal, ou fourme, de 40 kg ! Parfois encore fabriqués de façon artisanale, les fromages d’Auvergne sont parmi les plus fameux de la gastronomie française. Le saint-nectaire, la fourme d’Ambert, le bleu d’Auvergne, le cantal ou encore le cabecou, à base de lait de chèvre, sont produits en quantité dans les laiteries de ! la région.