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La question sociale en France au 19ème siècle

Publié le 17/01/2022

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 En France, le 19ème siècle caractérisé par la R.I est un siècle de transformations profondes tant à un niveau économique, politique ou social. En effet, durant cette industrialisation a rapidement eu des effets non seulement sur la production et les échanges mais aussi sur les conditions de travail c'est-à-dire sur la vie quotidienne de milliers de familles. On voit donc, à travers ces changements se développer « La question sociale « centrée principalement sur la question ouvrière ou également caractérisée comme la question des nouveaux pauvres. Elle enveloppe différents problèmes au sein de la société et tente de les résoudre.
 
 
 *  Problématique : Pourquoi la « Question sociale « se pose-telle et qu'a-t-elle apporté à la société française au 19ème siècle?
  

« tentatives de mise en place d'un certain droit du travail:- Réformes au niveau de la situation des enfantso 1833 : Loi Guizot portant sur l'instruction primaireo 1841 : 1ère loi réglementant en France le travail à la suite de l'enquête de VILLERME  interdiction dutravail des enfants de moins de 8 ans.o 1874 : Limitation du temps de travail au-delà des 12ans et interdiction du travail des enfants de moins de 13 ans.o 1881 : Interdiction progressive du travail des enfants et début de la scolarisation obligatoire- Réformes au niveau de la condition de travail des ouvrierso Dès 1803 : Instauration du « Livret des ouvriers » par Napoléon 1er et remise en vigueur sous Napoléon 3.

But :Contrôle des horaires et des déplacements des ouvriers par les autorités.o La révolution de 1848 : Avancée sociale importante comme :- Rémunération des chômeurs- Abaissement des journées de travail à 10ho 1898 : Première loi sur les accidents de travailo 1906 : Instauration du repos hebdomadaire- Réformes au niveau du mode de vie des ouvrierso 1840 : Développement de quartiers d'habitations ouvrières appelé Corons comme le Creusot, les cités ouvrières deMulhouseo 1848 : Instauration du suffrage universelo 1864 : Abolition des lois d'Allarde et le Chapelier  autorisation des associations et du droit de grève. On voit donc bien une succession de réformes mise en place pour tenter de résoudre la « Question sociale »cependant ces réformes sont parfois incomplètes, mal appliquées… B- Difficultés rencontrées lors de l'installation de réformes En effet, lors de ces réformes instaurées, les gouvernements ont connu certaines difficultés :- L'instauration de la première loi qui réglemente le travail des enfants en 1841 ne sera pas vraiment appliqué(famille continue à faire travailler les enfants pour avoir un revenu supplémentaire)- Après le mois de Juin 1848 : Recul du droit du travail avec suppression de la loi ayant abaissé la journée de travailà 10h  Vote pour l'augmentation de la journée à 12h- La fin du Second Empire : Détérioration du climat social car :o Limitation du « Bonapartisme Social » à des actions ponctuelleso Retard des salaires sur les Prixo Pression du patronat qui est confronté à la concurrence internationaleo Ecart croissant entre la prospérité bourgeoise et la précarité persistante des ouvriers.o Instabilité du marché du travailo Impossibilité structurelle de constituer des réserves (sauf pour les plus qualifiés) III.

Conséquences de ces réformes sur la société française : Sont-elles un progrès ? Quelles avancées ? A- Progrès apportés grâce à ce réformisme dicté par la pression sociale et électorale On constate, malgré plusieurs difficultés, des réformes efficaces qui ont permis une avancée tant à un niveau socialque politique :- Progrès à un niveau social :o Paternalisme patronal : Création des cités ouvrières  Amélioration des conditions de vie des ouvriers quiont :- Plus grande disponibilité pour le travail (proximité)- Confort assez rare avec souvent existence d'un jardin ouvrier près des corons- Nouveaux équipements financés par le patron (dispensaire, cinéma, stade…)o Développement du syndicalisme fin 19ème : Développement des droits du travail relier à la lutte des ouvriers qui apermis la création des syndicats (1884 : Loi légalisant les syndicats à l'initiative de Waldeck-Rousseau ) Cettesyndicalisation=Progrès car c'est essentiellement les ouvriers qui vont développer un mouvement revendicatif pourtenter d'acquérir ou d'améliorer leurs droits.

Ainsi, ils seront entendus.1895 : 400 000 syndiqués1913 : 1 million de syndiquéso Développement de l'enseignement:- Progrès de l'alphabétisation (en partie grâce à la loi Duruy en 1867)- Essor de l'enseignement suite à la rupture partielle de l'Eglise et de l'Etat en 1869 sous Louis Philippe,développement de mouvements anticléricaux en faveur de l'enseignement- Progrès à un niveau politique :o Poussée démocratique : (suite à l'échec du « Bonapartisme ») Poursuite les objectifs du libéralisme en mettantl'accent sur l'égalité en se fixant des objectifs :- Redistribution des richesses par l'impôt- Instrument d'égalité entre tous les citoyens avec le suffrage universel- Accès à l'instruction pour tousCette poussée démocratique est également considérée comme un progrès car convergence entre les idéaux des. »

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