La question agraire en Amérique latine, reflet du mal-développement ?
Publié le 09/09/2014
Extrait du document
En moyenne l'agriculture latino-américaine représente 12 % du PNB, plus qu'en Europe (5 %) mais moins qu'en Asie (28 %) ou qu'en Afrique sub-saharienne (37 %) et la valeur ajoutée agricole latino-américaine est quatre fois supérieure à celle de l'Asie du Sud ou de l'Afrique subsaharienne. L'agriculture occupe une place variable dans les pays d'Amérique latine ; si elle n'occupe qu'un peu plus de 10 % de la main-d'oeuvre en Argentine où se pratique une agriculture très extensive, elle en occupe presque la moitié en Guatemala, et en moyenne, c'est entre le quart et le tiers de la population active qui est employée dans le secteur primaire.
L'Amérique latine occupe les premiers rangs mondiaux pour beaucoup de cultures tropicales, ainsi le Brésil et la Colombie occupent respectivement les premier et second rangs mondiaux pour la production de café, le Brésil est également le premier producteur mondial de canne à sucre et le deuxième pour le cacao. Mais l'Amérique latine est également un grand producteur de blé, d'agrumes, de maïs et de soja.
«
fD Corrigé
Introduction
La mise en place d'agricultures commerciales, destinées à faire rentrer
des devises, est
un des aspects du modèle de développement extraverti, fait
par les pays d'Amérique latine.
Mais le choix de développer une agriculture
commerciale s'est fait sans toucher aux structures agraires, c'est-à-dire à la
répartition des terres.
Or peut-il y avoir développement humain, c'est-à-dire
amélioration qualitative
et quantitative du niveau de vie de la majorité des
populations sans résoudre la question agraire ?
Et sans la résolution de cette
question agraire, la croissance de la production agricole conduit-elle néces
sairement au mal-développement, c'est-à-dire à l'absence de développement
social et à l'accroissement des écarts sociaux, les riches
étant de plus en plus
riches et les pauvres de plus
en plus pauvres ? Pour tenter de répondre à ces
questions, nous verrons
comment et sur quelles bases s'est développée l'agri
culture commerciale, puis
nous envisagerons la question des structures
agraires
et enfin nous étudierons les rapports entre croissance et dévelop
pement humain.
Première partie: une agriculture commerciale,
facteur de croissance
•De puissantes agricultures commerciales ...
En moyenne l'agriculture latino-américaine représente 12 % du PNB,
plus qu'en Europe (5 %) mais moins qu'en Asie (28 %) ou qu'en Afrique sub
saharienne (37
%) et la valeur ajoutée agricole latino-américaine est quatre
fois supérieure à celle
del' Asie du Sud ou del' Afrique subsaharienne.
L'agri
culture occupe une place variable dans les pays d'Amérique
latine; si elle n'occupe qu'un peu plus de 10 % de la main-d'œuvre en
Argentine où se pratique une agriculture très extensive, elle en occupe
presque la moitié
en Guatemala, et en moyenne, c'est entre le quart et le
tiers de la population active qui est employée dans le secteur primaire.
L'Amérique latine occupe les premiers rangs mondiaux
pour beaucoup de cultures tropicales, ainsi le Brésil et la Colombie
occupent respectivement les premier et second rangs mondiaux pour la
production de café, le Brésil est également le premier producteur mondial
de
canne à sucre et le deuxième pour le cacao.
Mais l'Amérique latine est
également
un grand producteur de blé, d'agrumes, de maïs et de soja..
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