La politique intérieure de l'Allemagne national-socialiste de 1933 à 1939 (Histoire)
Publié le 17/01/2022
Extrait du document
Chronologie :
Hitler devient chancelier
Dissolution du Reischstag
Incendie du Reichstag
Hitler obtient les pleins pouvoirs pour 4 ans
Interdiction des syndicats
Le parti national-socialiste est proclamé parti unique
Nuit des « longs couteaux «
Mort de Hindenburg
Lois de Nuremberg « Nuit de cristal «
1er plan de quatre ans du Dr Schacht
2e plan (du Dr Funk) réalisé par Goering
«
d'Hindenburg, le 1er août 1934, Hitler devient Reich führer.
II.
L'État totalitaire
L'État est l'instrument de la puissance allemande.
Toute la vie du pays, y compris le corps et l'âme des citoyens,doivent être subordonnés aux intérêts supérieurs de la Nation.
1.
Les maîtres
• Le Führer.
Il se confond avec le peuple allemand dont il est l'incarnation.
Führer-prinzip : autorité absolue du chefsur le parti et l'État.
Le Führer est à la base du droit : «La loi et la volonté du Führer ne font qu'un » (Goering).Serment individuel d'obéissance de tous les fonctionnaires, militaires et membres du parti.
Salut obligatoire : «HeilHitler».
• Le parti.
Assiste le Führer.
Près de trois millions d'adhérents.
Dirigé par R.
Hess.
Assimilation partielle du parti et del'État : les deux tiers des fonctionnaires sont membres du parti.
Contrôle du parti sur toutes les organisations etactivités.• Les S.S.
Au début, « Escadrons de protection » d'Hitler.
Recrutement très sélectif : critères physiques, obéissanceabsolue, absence de pitié.
Dirigés par Himmler.
En 1934, ont en charge la police de sécurité, notamment la policesecrète ou Gestapo.
Haute main sur les camps.
La S.S.
tend^ de plus en plus à devenir un État dans l'État : ÉtatS.S.
ou « État Noir» : finances et justice propres, éléments militaires de la Waffen S.S.
2.
La soumission de tous
• Une religion nationale.
Rosenberg voudrait créer un nouveau paganisme.
Manifestations de Nuremberg.
• Un peuple encadré.
Ouvriers incorporés dans le syndicat unique : Front du travail (Dr Ley).
Loisirs organisés (Kraftdurch Freude).
Jeunesse incorporée : Hitlersjugend.
Tentative pour regrouper les protestants dans une Églisenationale de type anglican.
Concordat avec le Vatican (1933) : avantages pour l'Eglise catholique allemande enéchange de sa neutralité politique et de son loyalisme à l'égard du régime.
• Une faible résistance.
Réduite en raison du prestige et des succès d'Hitler comme de l'efficacité de la répression.La plupart des opposants de gauche sont en exil.
Protestation contre les méthodes nazies d'une partie du clergécatholique et des protestants (pasteur Niemoller).
Mais les espoirs des antinazis reposent surtout sur les cadressupérieurs de l'armée (complot de Beck en 1938).
• Les camps.
Ouverts dès 1933.
Direction par la S.S.
Encore relativement peu de prisonniers : 25000 en 1939(notamment à Dachau).
«Rééducation» par le travail et le sport.
«Justice» intérieure du camp : châtimentscorporels, parfois la mort.
3.
Forger la «race des seigneurs»
• La défense de la race.
Interdiction des mariages inter-raciaux.
Mise à l'écart ou stérilisation des «tarés».
Luttecontre les idées « nuisibles » : autodafés.
• L'amélioration de la race.
Natalité encouragée.
Développement des sports et des activités physiques (cf.
J.O.
àBerlin en 1936).
Jeunesse embrigadée dans les Hitlersjugend.
Créer une « nouvelle pensée » fondée sur les idées «saines » et l'obéissance; propagande dirigée par Goebbels.
• La lutte contre les Juifs.
En 1933, ils sont 500000 environ; très intégrés ; nombreux mariages inter-raciaux.D'abord seulement boycottés (magasins, etc.).
Poussés à émigrer en abandonnant leurs biens.
Lois de Nuremberg(sept.
1935) : perte des droits civiques, accès de certaines professions interdit.
«Nuit de cristal» (nov.
1938) aprèsl'assassinat d'un diplomate allemand à Paris par un Juif allemand : 280 synagogues incendiées, plus de 7000entreprises appartenant à des Juifs dévastées, 30000 arrestations de Juifs (relâchés contre la promesse d'émigrer).
III.
La restauration de la puissance économique
1.
L'économie mobilisée et dirigée
• Le capitalisme en liberté surveillée.
Abandon des idées socialistes des premiers temps.
Distinction entre capitalismenational «utile» et ploutocratie internationale.
Le cadre capitaliste est maintenu.
Mais dirigisme : les patrons doiventaccepter de travailler en fonction des grandes orientations décidées par l'État.
Conseils de surveillance dans lesgrandes entreprises.
En revanche, les grèves des travailleurs sont interdites.
• La concentration industrielle favorisée.
Petites entreprises absorbées par les Konzerns.
Regroupements obligatoiresdes cartels (par ex.
: I.G.
Farben).
• Le soutien à l'agriculture.
Loi du «Sang et du Sol».
Erbhof inaliénable et indivisible : pour éviter le morcellementexcessif des sols et favoriser la rentabilité et la modernisation des exploitations..
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