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La politique extérieure de l'Italie fasciste (1922-1943) : buts, moyens, étapes et résultats

Publié le 17/01/2022

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 Chronologie
 
 oct. 1925 : Pacte de Locarno août 1928 : Pacte Briand-Kellogg avril 1935 : Accords de Stresa
 
 oct. 1935 : Entrée en guerre de l'Italie contre l'Ethiopie nov. 1936 : Accord entre l'Italie et l'Allemagne fin 1937 : 60 000 chemises noires en Espagne sept. 1938: Accords de Munich avril 1939 : Annexion de l'Albanie par l'Italie juin 1940 : Entrée en guerre de l'Italie contre la France déc. 1940 : Invasion de la Grèce par l'armée italienne fin 1941 : Échec contre les Anglais en Libye juil. 1943 : Conquête de la Sicile par les Alliés juil. 1943 : Démission et arrestation de Mussolini sept. 1943: Débarquement des Anglo-Américains en Italie du Sud.
 
 Signature de l'armistice par le maréchal Badoglio

« Nation. • Un contexte international peu favorable.

Les ambitions italiennes se heurtent aux intérêts anglais (en Méditerranéeet en Afrique orientale) et français (soutenant la « petite entente » liant Tchécoslovaquie, Roumanie etYougoslavie).

Par contre, la politique italienne peut s'appuyer sur la Hongrie, victime des traités, et, en Yougoslavie,le mouvement croate des Oustachis opposés aux Serbes. 3.

Quelques premiers succès • Des satisfactions, encore secondaires mais encourageantes : Fiume est récupérée (1924); la pacification de laLibye s'achève; l'Italie devient en fait la «protectrice» de l'Albanie. • L'Italie jouit d'un certain prestige international.

Elle joue un rôle de premier plan à la S.D.N.

Elle est co-signatairedes accords de Locarno et du pacte Briand-Kellogg. II.

Monnayer son alliance 1.

Un nouveau contexte international • L'échec de la S.D.N.

et la passivité pacifiste des démocraties sont de plus en plus évidents. • Le renforcement de l'Allemagne modifie l'équilibre européen. • La fermeté de l'Italie (qui fait échouer la première tentative d'Anschluss, en 1934) impressionne : son alliance estrecherchée.

Mussolini sent que le moment est venu de promouvoir ses ambitions. 2.

Le front de Stresa • Les accords de Stresa (1935).

Entente entre l'Italie, l'Angleterre et la France pour contenir l'Allemagne.

L'Italieobtient quelques avantages territoriaux en Tunisie et en Erythrée.

Secrètement, Laval laisse les plains libres à l'Italieen Éthiopie. • La guerre d'Ethiopie (1935-1936).

Malgré les «sanctions» de la S.D.N.

et les difficultés de la campagne militaire,l'Italie annexe l'Ethiopie dont Victor-Emmanuel III est proclamé Empereur.

Avec l'Érythrée et la Somalie, l'Italiecontrôle désormais la «corne de l'Afrique». 3.

L'axe Rome-Berlin (novembre 1936) • Un renversement d'alliance.

Mussolini reproche aux démocraties le vote des sanctions lors de l'affaire d'Ethiopie.

Lesoutien commun à Franco rapproche les deux pays.

Ciano, gendre de Mussolini, nouveau ministre des Affairesétrangères, négocie l'accord entre les deux dictateurs : le Nord pour l'Allemagne, le Sud pour l'Italie.

L'Italie quitte laS.D.N.

et adhère au pacte anti-komintern (1937). • L'intervention en Espagne.

L'Italie poursuit sa politique méditerranéenne : elle espère inféoder l'Espagne : transportdes troupes franquistes du Maroc, 60000 chemises noires engagées, fourniture de matériel, sous-marins «inconnus»torpillant les navires républicains. • Munich : une « médiation » italienne pour sauver la paix mais qui profite avant tout à Hitler. • 'La conquête de l'Albanie (avril 1939) : dans la foulée discrète de l'Allemagne qui vient de dépecer laTchécoslovaquie. • Le pacte d'acier : une alliance militaire mais défensive. III.

A l'ombre de l'Allemagne 1.

L'Italie en guerre : au secours de la victoire • L'Italie refuse de rentrer dans la guerre en 1939 : elle estime ne pas être prête et exige d'importantes livraisons dematériel militaire. • Le « coup de poignard dans le dos » : l'entrée en guerre contre la France vaincue et l'Angleterre (10 juin 1940).Des prétentions sur Nice, la Savoie, la Corse et la Tunisie.

• L'offensive en Egypte : pour atteindre Suez en profitant de l'affaiblissement anglais.

Mais le maréchal Grazianimanque d'audace et permet aux Anglais de se ressaisir. • L'attaque de la Grèce (octobre 1940) : la poursuite de la politique visant à contrôler la Méditerranée.

Les troupes. »

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