LA POLITIQUE EXTÉRIEURE DE LA FRANCE DEPUIS 1945
Publié le 09/09/2014
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LA POLITIQUE EXTÉRIEURE DE LA FRANCE DEPUIS 1945
Malgré son siège permanent au conseil de sécurité de l'ONU, la France perd son autonomie diplomatique (expédition de Suez, 1956). A partir de 1958, De Gaulle entreprend de lutter contre la «double hégémonie« américaine et sovié¬tique.
1. La IVe République ou le choix des solidarités.
• La solidarité militaire dans le cadre atlantique :l'adhésion à l'OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, 1949) place les armées françaises sous un commandement intégré à direction américaine. L'OTAN sert de cadre au réarmement allemand, après le refus par le Parlement français du traité instituant une Communauté Européenne de Défense (CED, 1954).
«
-refus de l'hégémonie américaine dans le domaine mili taire (1966 : retrait du commandement militaire intégré de
l'OTAN), économique (1965 : dénonciation de l'hégémonie du dollar et constitution d'un «magot» français par conversion systématique en or des dollars détenus par la
Banque de France, conformément aux règles fixées à Bretton-Woods (cf.
p.
32).
Par ses voyages à la périphérie des f:tats-Unis (Mexique ; Québec : «Vive le Québec libre !»,
1967) et son discours de Phnom Penh contre l'engagement
militaire américain au Viet-nam (1966), De Gaulle se
montre plus incommode à l'égard de Washington que de
Moscou
où il fait un voyage triomphal (19 66) et crée une
«grande commission» commerciale franco-soviétique ;
-refus de l'Europe supranationale chère aux démocrates chrétiens (MRP).
Pour De Gaulle, «il n'y a pas d'autre réalité européenne que nos nations» (1960).
En 1965, la
France
pratique à Bruxelles la «politique de la chaise vide»
pour protester contre la répartition des charges commu nautaires.
Réconcilié avec l'Allemagne d 'Adenauer par un
traité (1963), De Gaulle refuse à deux reprises aux Anglais
l'entrée danda CEE (1961et1967); - refus des crispations coloniales : décolonisation amiable del' Afrique noire (cf.
p.
46).
• L'après-gaullisme ne marque aucune rupture majeure : -politique de défense : la force de frappe (19 60 : bombe A ; 1968 : bombe H) est développée : fusées du plateau d'Albion ; sous-marins nucléaires lanceurs d'engins; mise au point de la bombe à neutrons dont F.
Mitterrand
diffère la fabrication industrielle ;
-politique arabe : soutien aux arabes dans les guerres de
1967 et
d'octobre 1973.
Soutien de V.
Giscard d'Estaing
à la cause palestinienne.
Contrats commerciaux.
Envoi de
contingents
pour la pacification du Liban (1982-1983); -- politique africaine privilégiée : accords de Lomé 1
(197 5) et II (1979).
Interventions-éclairs pour consolider
des régimes vacillants : Gabon,
Zaïre (Kolwesi), Tchad
(1980 ; 1983).
Seule la politique européenne est plus active
depuis
le départ de De Gaulle (1973 : élargissement de la
CEE
à Neuf ; 1979 : adhésion de la Grèce, entrée en vigueur
du SME et première élection du Parlement européen au
suffrage universel).
65.
»
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