La politique extérieure d'Akhénaton

« une cour pléthorique com po ­ sée de gens plus soucieux de flatteries que de bon sens.

Une cour factice où il est fa­ cile d'atteindre les sommets par des courbettes, qu'on vienne de la campagne ou qu'on soit haut dignitaire.

Les proches du roi sont des scribes et des administrateurs peu scrupuleux qui ne ces­ sent de profiter de la folie égocentrique du souverain pour s'enrichir de façon frau­ duleuse au détriment de l'équilibre politique .

Certains même trahissent leur roi en se vendant aux Hittites ou en détournant les tributs en provenance des pays vassaux.

Les frontières ne sont plus aussi bien gardées qu'avant.

Tushratta, le fidèle roi du Mi­ tanni, s'inquiète de la mon­ tée en puissance de son voi­ sin hittite, de plus en plus menaçant.

Akhénaton fait la sourde oreille à sa demande de troupes pour le front de l'est.

Les armées égyptiennes restent étrangement stati­ ques, au grand dam de cer­ tains généraux, impuissants.

Aucune flotte ne sort de ses bases pour cingler vers les ports phéniciens, bases arriè­ re de toute expédition vers la Syrie.

Souppilouliouma, le roi hittite, en profite pour an­ nexer l'un après l'autre les petits ro ya umes sous protec­ tion égyptienne.

Pour rassurer son monde, Akhénaton organise, en vain, des grandes fêtes où sont in­ vités les ambassadeurs étran­ gers, qu' il tente d'apaiser avec des mots de paix et de bienveillance.

Mais le cœur n'y est pas.

Le déclin E n Orient, la situation est alarmante.

Le Hatti, en­ couragé par l'inaction du. »