La place de l'Europe dans la Guerre froide.
Publié le 02/09/2012
Extrait du document
a domination de Moscou sur l’Europe de l’Est est absolue, exception faite de la Yougoslavie en 1948 et de l’Albanie à partir de 1960. Tito est un communiste d’Europe centrale, longue expérience de la clandestinité, choisi la rupture et le schisme Yougoslave qui intervient en mars 48 car il entraine des purges au sein des parts communistes, dont la première manifestation est le procès de RAJK. L’URSS est intraitable face aux mouvements populaires de contestation, ainsi les émeutes ouvrières de berlin est en juin 53 sont écrasées dans le sang, il en est de même pour celles de Poznan (en Pologne) le 28 juin 1956 . Apogée atteint avec l’écrasement de la révolution hongroise en 56, ou Imre Nagy communiste réformateur en est venu à proclamer le multipartisme, la neutralité du pays et la sortie du pacte de Varsovie. C) L’Europe semble prisonnière du système. 1) l’Allemagne apparaît comme l’enjeu central dans ces confrontations. Le blocus de Berlin a révélé que chacun des blocs n’entend céder en rien à l’autre. De ce blocus, deux Allemagnes sont issues, la RFA et la RDA, chacune étant l’avant poste de son bloc. L’intégration de la RFA à l’OTAN en 1955 conduit Moscou à réagir par la création du pacte de Varsovie. Khrouchtchev veut obtenir la modification du statut de la ville, que les EU feignent de ne pas recevoir, d’ou la réaction soviétique qui est la construction du mur dans la nuit du 12 au 13 aout 1961. 2) Le dégel ouvre des brèches. En 1954 la conférence de Genève sur l’Indochine est un tournant pour l’Europe, car elle montre la possibilité de solutions négociées à l’intérieur de l’Europe. En 1956, SUEZ a montré une convergence ponctuelle d’intérêt des deux grands. La conférence de Paris de 60 aurait pu être fructueuse s’il n’y avait pas eu d’affaire d’espionnage. Il faudra attendre Cuba et la crise de 1962 pour que les relatons aillent vers une certaine détente, alors que Cuba est un enjeu central pour les EU.
«
1) l'Allemagne apparaît comme l'enjeu central dans ces confrontations.
Le blocus de Berlin a révélé que chacun des blocs n'entend céder en rien à l'autre.
De ceblocus, deux Allemagnes sont issues, la RFA et la RDA, chacune étant l'avant poste de son bloc.
L'intégration de la RFA à l'OTAN en 1955 conduit Moscou à réagirpar la création du pacte de Varsovie.
Khrouchtchev veut obtenir la modification du statut de la ville, que les EU feignent de ne pas recevoir, d'ou la réactionsoviétique qui est la construction du mur dans la nuit du 12 au 13 aout 1961.2) Le dégel ouvre des brèches.En 1954 la conférence de Genève sur l'Indochine est un tournant pour l'Europe, car elle montre la possibilité de solutions négociées à l'intérieur de l'Europe.
En 1956,SUEZ a montré une convergence ponctuelle d'intérêt des deux grands.
La conférence de Paris de 60 aurait pu être fructueuse s'il n'y avait pas eu d'affaired'espionnage.
Il faudra attendre Cuba et la crise de 1962 pour que les relatons aillent vers une certaine détente, alors que Cuba est un enjeu central pour les EU.
Dans la GF, l'Europe a représenté le centre et l'équilibre de la terreur a empêché une catastrophe nucléaire.
La symétrie entre les deux Europes n'est qu'apparente.Avec la détente des années 60 la coopération européenne ne peut que se développer et les états européens bénéficier de marge de manœuvre supplémentaire, parexemple la RFA pour mener l'Ostpolitik..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- L'Europe au coeur de la guerre froide
- Europe dans la guerre froide
- « L'Europe pendant la Guerre Froide. »
- Peut-on, en mettant en évidence la manière dont naît et évolue la Guerre froide, mieux comprendre l'impérialisme américain mis en place depuis 1991 ?
- Une vision de la guerre froide en Europe en 1951 ?