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La peste noire au moyen-âge

Publié le 16/03/2012

Extrait du document

Suivant un chroniqueur italien de l'époque, la maladie s'en prit à une armée tartare. Cette armée assiégeait le port génois de Caffa (actuellement Feodossia) au sudouest de la Crimée. Se servant d'énormes catapultes, ils lançaient par dessus les murs de Caffa des éadavres infectés par la peste. C'est ainsi que les habitants de la ville furent contaminés. Des fuyards, porteurs de la maladie s'embarquèrent sur des galères, en direction de Gênes. Tandis que l'équipage mourait en ramant, le bateau frayait sa route au travers de la Méditerranée.

« nir le fléau.

Les maisons infectées devaient être fermées.

Les rues sales devaient être nettoyées.

Des hôpitaux pour pestiférés furent créés.

Les pestiférés morts devaient être enterrés de nuit.

Aucu- .

ne de ces mesures ne put arrêter la propagation de la peste.

Les chroniqueurs nous ont laissé des récits impression­ nants.

La ville la plus atteinte en Italie était Florence.

Boccace a décrit le sort qe cette ville comme introduction à son Dé­ caméron (récit de dix personnes fuyant la peste).

Il racon­ te que les gens tombaient morts dans la rue, ou chez eux, sans qu'on s'en aperçut.

Ce n'est que par l'odeur, quelque temps plus tard, que les voisins savaient ce qui s'était passé dans une maison proche.

Il y avait des enterrements en masse, mais on portait peu le deuil.

Des porteurs véhiculaient des familles entières sur une seule civière, vers l'église la plus proche.

Le prê­ tre désignait en hâte la première tombe vide qu'il trou­ vait.

Comme les tombes étaient trop souvent remplies, on creusait d'énormes fosses et on y jetait les cadavres par centaines.

En six mois, la moitié au moins de la population de Flo­ rence mourut.

La maladie réduisit également la popula­ tion de Sienne.

Les travaux de la nouvelle cathédrale du­ rent être arrêtés.

A Parme, le poète Pétrarque eut à dé­ plorer la mort d'un ami, dont toute la famille disparut en trois jours.

De pareils malheurs furent bientôt le sort commun de l'Europe.

D'après les rapports, il mourut cinquante-six mille per­ sonnes à Marseille.

A Perpignan, sur huit médecins, un seul survécut.

Ci-dessus: Un médecin euro­ péen lors de l'épidémie de peste.

Il porte un masque bourré d'herbes et utilise une baguette en guise de mains pour toucher les malades .

A gauche: Spectacle courant dans toute l'Europe à l'époque de la peste.

Une fosse com­ mune, seule façon d'enterrer ra­ pidement tous les morts.

Celle qui est représentée ici se trou­ vait à Aldgate (Londres).. »

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