Devoir de Philosophie

LA PÉRIODE COLONIALE AMÉRICAINE (colonie et Etats-Unis)

Publié le 19/01/2012

Extrait du document

etats unis

Dans toutes ces guerres, les campagnes d'Amérique affectent peu les colonies britanniques qui· ne sont pas sérieusement menacées ; la seule acquisition permanente de la Grande-Bretagne est celle de la Nouvelle-Ecosse, stipulée par le traité d'Utrecht en 1713. La Guerre de Sept Ans, par contre, appelée par les Américains la guerre de France et d'Inde, marque l'apogée des établissements britanniques ; cette fois, les colons sont mêlés de très près aux combats qui d'ailleurs commencent en Amérique longtemps avant le début des hostilités en Europe. Dès 1754, lors de la Réunion d'Albany, les colonies ont examiné et rejeté un plan d'union, dressé par Benjamin Franklin, en vue de faciliter la coordination des opérations militaires. La prise de Québec par le général Wolfe, en 1759, est l'événement décisif de la campagne. La paix est signée en 17 63 à Paris et marque la fin de la colonisation française en Amérique du Nord : la Grande-Bretagne obtient de la France la totalité du Canada et tout le territoire central à l'est du Mississipi ; de l'Espagne, toute la Floride. La France ne conserve que deux petites îles à l'embouchure du Saint-Laurent (St-Pierre et Miquelon) et les droits de pêche au large de Terre-Neuve; de plus, elle doit céder à l'Espagne, son alliée, tous les droits qu'elle a acquis sur les territoires à l'ouest du Mississipi, ainsi que la ville de La Nouvelle-Orléans.

etats unis

« d'élire leur première assemblée représentative qui pren­ dra par la suite le nom de « House of Burgesses ~ (Chambre des Bourgeois).

C'est la colonie de Nouvelle-Angleterre que vont fon- der les nouveaux arrivants, ces « Pilgrim Fathers » (Pères Pèlerins) dont le nom fait comprendre la raison qui les a poussés à émigrer : la religion.

La plupart sont des Séparatistes, ou Congrégationalistes, qui ont fui la Hol­ lande une dizaine d'années plus tôt pour pouvoir prati­ quer librement leur culte.

Le roi d'Angleterre, Jacques Jer, leur a permis d'obtenir de la Compagnie de Virginie une patente qui les autorise à s'établir dans le nord de ce territoire ; en fait, ils s'installent un peu au-delà de la limite fixée.

L'expédition a été, comme celle de Virginie, financée par des marchands anglais : chaque colon s'est engagé à donner sept années de travail à la Compagnie.

Ceux qui sont partis l'ont néanmoins fait presque tous pour des raisons confessionnelles : la force de leur foi va se manifester dans le courage avec lequel ils feront face aux perspectives, puis aux déboires de leur dure existence et à des rigueurs auxquelles beaucoup d'entre eux sont mal préparés ; leur idéalisme, leur force de caractère, leur esprit d'indépendance (malgré leur rigorisme) et leur dé- sir de liberté politique se révèlent dans le pacte qu'ils signent avant de débarquer, le 11 novembre 1620, un do­ cument qui va servir de constitution à la nouvelle colonie : « Nous...

solennellement et en présence de Dieu et de nous-mêmes, nous engageons et nous groupons en un corps civil politique, en vue de nous mieux diriger et pré­ server., Les colons de Plymouth ne connaîtront pas de vicissi­ tudes aussi pénibles que les fondateurs de J amestown ; cependant, arrivés 114, ils ne seront que 300 dix ans plus tard.

C'est l'année suivante que, sous l'égide d'une nouvelle société, la Compagnie de la Baie du Massachusetts, un autre groupe de pionniers fonde, non loin de là, l'établis­ sement qui prend le nom de Boston.

Boston est le plus grand, le plus soigneusement préparé et le mieux équipé des établissements coloniaux jusqu'alors créés par les An-. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles