La peinture dans l'Egypte ancienne
Publié le 30/09/2018
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couleurs, préparées à base de pigments naturels. De sa dextérité et de son savoir-faire dépendront le rendu et le réalisme de son dessin. Les couleurs sont diluées à l'eau ·dans un tesson ou une coquille, avant d'être mélangées avec un adhésif, comme de la gomme d'acacia ou du blanc d'œuf. Elles ont alors l'aspect d'un pain, facile à transporter. La palette comporte de six à huit godets contenant des couleurs conformes à la tradition. Le blanc, extrait de la craie, sert à éclaircir les couleurs ou à les rendre plus opaques. Le bleu, symbole du ciel et de la nuit, vient de l'azurite. L'ocre jaune, qui rappelle la peau des femmes, de l'oxyde de fer hydraté, l'ocre rouge, chair des hommes, de l'oxyde de fer. Le vert, symbole de la jeunesse, est à base de malachite. Le noir, tiré du charbon de bois, doit rappeler les habitants de Nubie. Nofré aime également les mélanges. Son gris est exceptionnel, son rose très à la mode : mélange de blanc et d'ocre rouge, c'est une merveille de luminosité. Au début du Nouvel Empire, la couche de fond est surtout gris-bleu ou, parfois, jaune, avant d'être pratiquement toujours jaune à partir de Ramsès II.
A partir de la XIe dynastie, la peinture est un art qui se développe à travers toute l'Égypte. Ce phénomène est dû en partie à la récession économique qui touche la terre des pharaons, la peinture générant moins de frais que le bas-relief. Au fil des siècles, elle va prendre une place déterminante.

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couleurs, préparées à base de
pigments
naturels .
De sa dex
térité et de son savoir-faire
dépendront le rendu et le
réalisme de son dessin .
Les
couleurs sont diluées à l'eau
· dans
un tesson ou une co
quille , avant d'être méla n
gées avec un adhésif , comm e
de la
gomme d'acacia ou du
blanc d'œuf .
Elles ont alors
l'aspect d'
un pain , facile à
transporter.
La palette com
porte de six à huit godets
contenant
des couleurs con
formes à la tradition .
Le
blanc, ex trait de la craie, sert
à éclairci r
les couleurs ou à
l
es rendre plus opaques .
Le
bleu, symbole du ciel et de la
nuit, vient de l'azurite .
L'ocre
jaune,
qui rappelle la peau
des femmes, de
l'o xyde de
fer hydraté, l'ocre rouge,
chair des hommes, de
l'o xyde
de fer .
Le vert , symbole de la
jeunesse, est à base de mala
chite.
Le noir,
tiré du charbon
de bois,
doit rappeler les ha
bitants de Nubie .
Nofré aime
également
les mélanges .
Son
gris est exceptionnel, son ro
se très à la mode : mélange
de
blanc et d 'ocre rouge ,
c 'est une merveille de
lumi
nosi té.
Au début du Nouvel
Empire, la couche de fond est
surtout gris-bleu ou, parfois,
jaune, avant d'être
prat ique
ment toujours j aune à partir
de Ramsès Il.
Du dessin avant
tout
N
ofré :st prêt .
Il
connait toutes
les conventions .
Le
visage
et les jam
bes seront to u
jours représentés
de
profi l ; l'œil, si
important chez
les Égyptiens, se
ra de face corn- me
les épaules
, et le bassin
de
trois quarts .
Apr è s un
quadrillage savant é laboré
sur plans dans son ateli er (3) ,
et reporté sur les paroi s (4 ), il
dessine les s ilhouettes : des.
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