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La paix de Paris

Publié le 27/02/2008

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En 1748, les signataires du traité d'Aix-la-Chapelle sont, d'un côté la France et la Prusse, de l'autre l'Angleterre, l'Autriche et la Russie. Louis XV, huit ans plus tard, fait alliance avec l'Autriche et la Russie, tandis que la Prusse s'accorde avec l'Angleterre. Ce «renversement des alliances» provoque, en 1756, la guerre de Sept Ans. Sur le continent, les opérations se déroulent en Allemagne. Au début, les Français semblent l'emporter. Leur cuisante défaite de Rossbach, le 5 novembre 1757, et celle des Autrichiens à Leuthen, un mois plus tard, donnent une supériorité indiscutable à l'armée prussienne. En 1761, pour rééquilibrer les forces, Choiseul entraîne, par le pacte de Famille, l'Espagne aux côtés de la France; mais c'est sans grand profit car, en 1762, le nouveau tsar Pierre III se retire du combat.

« La paix de Paris Un traite humiliant En 1748, les signataires du traite d'Aix- la-Chapelle sont, d'un cote la France et laPrusse, de I'autre I'Angleterre, l'Autriche et la Russie.

Louis XV, huit ans plus tard, faitalliance avec l'Autriche et la Russie, tandis que la Prusse s'accorde avec I'Angleterre.

Ce «renversement des alliances* provoque, en 1756, la guerre de Sept Ans. Sur le continent, les operations se derou- lent en Allemagne.

Au debut, les Fran- cais semblent l'emporter.

Leur cuisante &fake de Rossbach, le 5 novembre 1757, et celle des Autrichiens a Leu- then, un mois plus tard, donnent une superiorito indiscutable a l'armee prus- sienne.

En 1761, pour reequilibrer les forces, Choiseul entraine, par le pacte de Famille, l'Espagne aux cotes de la France; mais c'est sans grand profit car, en 1762, le nouveau tsar Pierre III se retire du combat. En Amerique du Nord, avec une poi- gnee de colons francais, Montcalm lutte herdiquement, a un contre six, contre les troupes regulieres anglaises que le tena- ce Pitt a envoyees en force.

Le 13 sep- tembre 1759, celles-ci prennent Quebec. En septembre 1760, Montreal tombe a son tour, ce qui entraine la perte du Canada, la plus ancienne et la plus peu- plee des colonies francaises.

Aux Indes, un autre chef courageux, Lally-Tol- lendal, doit ceder le 16 janvier 1761, a Pondichery, devant les armes britanni- ques.

En 1763, l'Angleterre, en position de force, accepte de negocier la paix. Les conditions du traite, signs a Paris le 10 fevrier 1763,sont extremement dures: la France rend le Hanovre au roi 10 fevrier 1763 d'Angleterre et, aux princes allemands, tous les territoires qu'elle a occupes; elle doit evacuer sur-le-champ Ostende et Nieuport, demolir les fortifications de Dunkerque, faute de quoi les precedents traites de Westphalie, de Nimegue, de Ryswick etd'Aix-la-Chapelle seront annules.

Elle ne garde au Senegal que l'ile de Goree; dans les Antilles, que la Martinique, la Guadeloupe et Marie- Galante.

En Amerique du Nord, elle cede aux Anglais l'Acadie, la Nouvelle- Ecosse, tout le Canada, la partie de la Louisiane situ& a I'est du Mississippi, I'autre partie allant aux Espagnols, en dedommagement de la Floride donnee a I'Angleterre; aux Indes, elle abandonne tous ses territoires, a l'exception de cinq comptoirs, Pondichery, Yanaon, Chan- dernagor, Karikal et Mahe, et s'interdit de nouvelles annexions. La France a perdu, avec son empire colonial, touteslesconquetes de Dupleix; c'en est fait de sa preponde- rance et de son prestige en Europe. L'Angleterre I'a vaincue presque seule, grace a sa puissante marine et aussi a l'intelligence de ses gouvernants.

Les Francais semblent se consoler en chan- sonnant leurs dirigeants, mais ('humilia- tion reste profonde.

La puissance anglaise date sans doute du traite de Paris, de meme que le discredit de la cour dans la nation francaise. La paix de Paris Un traité humiliant En 1748, les signataires du traité d'Aix­ la-Chapelle sont, d'un côté la France et la Prusse, de l'autre l'Angleterre, l'Autriche et la Russie.

Louis XV, huit ans plus tard, fait alliance avec l'Autriche et la Russie, tandis que la Prusse s'accorde avec l'Angleterre.

Ce «renversement des alliances» provoque, en 1756, la guerre de Sept Ans.

Sur le continent, les opérations se dérou­ lent en Allemagne.

Au début, les Fran­ çais semblent l'emporter.

Leur cuisante défaite de Rossbach, le 5 novembre 1757, et celle des Autrichiens à Leu­ then, un mois plus tard, donnent une supériorité indiscutable à l'armée prus­ sienne.

En 1761, pour rééquilibrer les forces, Choiseul entraîne, par le pacte de Famille, l'Espagne aux côtés de la France; mais c'est sans grand profit car, en 1762, le nouveau tsar Pierre III se retire du combat.

En Amérique du Nord, avec une poi­ gnée de colons français, Montcalm lutte héroïquement, à un contre six, contre les troupes régulières anglaises que le tena­ ce Pitt a envoyées en force.

Le 13 sep­ tembre 1759, celles-ci prennent Québec.

En septembre 1760, Montréal tombe à son tour, ce qui entraîne la perte du Canada, la plus ancienne et la plus peu­ plée des colonies françaises.

Aux Indes, un autre chef courageux, Lally-Tol­ lendal, doit céder le 16 janvier 1761, à Pondichéry, devant les armes britanni­ ques.

En 1763,l'Angleterre, en position de force, accepte de négocier la paix.

Les conditions du traité, signé à Paris le 10 février 1763, sont extrêmement dures: la France rend le Hanovre au roi 10 février 1763 d'Angleterre et, aux princes allemands, tous les territoires qu'elle a occupés; elle doit évacuer sur-le-champ Ostende et Nieuport, démolir les fortifications de Dunkerque, faute de quoi les précédents traités de Westphalie, de Nimègue, de Ryswick et d'Aix-la-Chapelle seront annulés.

Elle ne garde au Sénégal que l'ile de Gorée; dans les Antilles, que la Martinique, la Guadeloupe et Marie­ Galante.

En Amérique du Nord, elle cède aux Anglais l'Acadie, la Nouvelle­ Ecosse, tout le Canada, la partie de la Louisiane située à l'est du Mississippi, l'autre partie allant aux Espagnols, en dédommagement de la Floride donnée à l'Angleterre; aux Indes, elle abandonne tous ses territoires, à l'exception de cinq comptoirs, Pondichéry, Yanaon, Chan­ dernagor, Karikal et Mahé, et s'interdit de nouvelles annexions.

La France a perdu, avec son empire colonial, toutes les conquêtes de Dupleix; c'en est fait de sa prépondé­ rance et de son prestige en Europe.

L'Angleterre l'a vaincue presque seule, grâce à sa puissante marine et aussi à l'intelligence de ses gouvernants.

Les Français semblent se consoler en chan­ sonnant leurs dirigeants, mais l'humilia­ tion reste profonde.

La puissance anglaise date sans doute du traité de Paris, de même que le discrédit de la cour dans la nation française.. »

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