LA PAIX D'AMIENS
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
(25 mars 1802)
« L'espace qui sépare la Grande-Bretagne du continent n'est pas infranchissable », a déclaré très haut le Premier Consul. L'Angleterre est avertie : si elle refuse de traiter, elle risque l'invasion. Peu après le 18-Brumaire, Bonaparte a écrit au roi George III pour lui offrir la paix, mais le monarque a fait la sourde oreille. Pourtant, les Anglais sont las d'une guerre onéreuse qui dure depuis 1793. Ils ont vu, d'autre part, leurs alliés les abandonner tour à tour. Après la bataille de Zurich, le tsar a rappelé ses troupes ; les victoires françaises de Marengo (14 juin 1800) et de Hohenlinden (3 décembre 1800) ont contraint l'Autriche à signer le traité de Lunéville (9 février 1801) par lequel elle renonce à la Belgique, reconnaît à la France la rive gauche du Rhin et abandonne ses prétentions sur les pays qui, à la droite du Pô et de l'Adige, devaient former la République cisalpine. L'Angleterre va-t-elle demeurer seule en lice ?
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