La paix d'Aix-la-Chapelle (18 octobre 1748) - Histoire
Publié le 27/02/2008
Extrait du document
«
Le congres d'Aix-la-Chapelle
La France retrouve sa place
La tourmente des Cent-Jours a accru la
mefiance des souverains allies envers la
France.
Les clauses du second traite de
Paris sont rigoureuses: non seulement le
pays subit des amputations territoriales,
mais it doit aussi verser de lourdes
indemnites etentretenir les
troupes
etrangeres qui occupent son territoire;
celles-ci doivent garantir l'execution des
traites et prevenir une nouvelle aventure
politique.
La mort dans rime, Richelieu
a dii accepter ces conditions humiliantes
qui placent litteralement la France sous
la tutelle des Allies.
11 emploie desor-
mais tous ses efforts pour hater la libe-
ration du territoireetreintegrer
la
nation dans le concert europeen.
En premier lieu, le ministre s'applique a
lever les obstacles financiers.
Grace a
l'emprunt, it parvient a assurer les paie- ments aux Allies, decidant meme de re-
gler par avance lesdeux dernieres
annuites pour reduire d'autant l'occupa-
tion, fixee a cinq ans.
Richelieu s'efforce
ensuite de faire valoir aux souverains
que Ia monarchic s'est consolidie et
qu'un sursaut revolutionnaire n'est plus
a craindre.
Il explique en outre que le
maintien du corps d'occupation risque
d'irriter les Francais en leur imposant de
trop lourdes charges et en bafouant
leurs sentiments patriotiques.
En depit des manoeuvres des ultraroya-
listes qu'inquietent les progres des libe-
raux, les Allies se rendent aux argu-
ments de Richelieu.
En vertu du pacte
du 20 novembre 1815, qui a prevti des
reunions periodiques, ils convoquent un
congres pour debattre de l'opportunite 1818
du retrait
des troupes d'occupation.
Cette conference
s'ouvre
aAix-la-
Chapelle le 29 septembre 1818.
Le tsar,
I'empereur d'Autriche, le roi de Prusse,
Castlereagh et Richelieu y participent.
Le retrait des troupes est accepte.
Le
montant des indemnites encore dues par
la France est ramene de 286 millions a
265.
Ces questions reglies, le congres se
preoccupe de la conduite a adopter pour
l'avenir.
La
Quadruple-Alliance est
renouvelee, mais elle ne peut plus jouer
contre la France qu'en cas de revolu-
tion.
Cette disposition demeure secrete
pour qu'elle ne soit pas ressentie comme une humiliation.
En depit des mefiances
mutuelles, les Allies invitent publique-
ment Ia France a participer aux futures
reunions internationales sur un pied
d'egalite.
Les efforts de Richelieu n'ont
pas ate vains; la France liberie retrouve
son rang de grande puissance.
Elle ne tarde pas a en profiter.
Au con-
gres de Verone, en 1822, ses represen-
tants obtiennent un mandat d'interven-
tion en Espagne pour y etouffer la Re-
volution.
Cette campagne, qui remporte
un plein succes, va encore conforter la
confiance des Allies en la monarchic
francaise.
Elle fortifie aussi, a l'interieur,
Ia position des ultraroyalistes.
Le congrès d'Aix-la-Chapelle
La France retrouve sa place
La tourmente des Cent-Jours a accru la
méfiance des souverains alliés envers la
France.
Les clauses
du second traité de Paris sont rigoureuses: non seulement le pays subit des amputations territoriales,
mais il doit aussi verser de lourdes
indemnités et entretenir les troupes
étrangères
qui occupent son territoire;
celles-ci doivent garantir l'exécution des
traités et prévenir une nouvelle aventure
politique.
La mort dans l'âme, Richelieu
a dû accepter ces conditions humiliantes
qui placent littéralement la France sous
la tutelle des Alliés.
Il emploie désor
mais tous ses efforts pour hâter la libé ration du territoire et réintégrer la
nation dans le concert européen.
En premier lieu, le ministre s'applique à lever les obstacles fmanciers.
Grâce à
l'emprunt, il parvient à assurer les paie
ments aux Alliés, décidant même de ré gler par avance les deux dernières
annuités pour réduire d'autant l'occupa
tion,
fixée à cinq ans.
Richelieu s'efforce
ensuite de faire valoir aux souverains
que la monarchie s'est consolidée et
qu'un sursaut révolutionnaire n'est plus
à craindre.
D explique en outre que le maintien du corps d'occupation risque
d'irriter les Français en leur imposant de trop lourdes charges et en bafouant
leurs sentiments patriotiques.
En dépit des manœuvres des ultraroya
listes qu'inquiètent les progrès des libé raux, les Alliés se rendent aux argu
ments de Richelieu.
En vertu du pacte du 20 novembre 1815, qui a prévu des
réunions périodiques, ils convoquent un
congrès pour débattre de l'opportunité
1818
du retrait des troupes d'occupation.
Cette conférence s'ouvre à Aix-la
Chapelle le 29 septembre 1818.
Le tsar,
l'empereur d'Autriche, le roi de Prusse, Castlereagh et Richelieu y participent.
Le retrait des troupes est accepté.
Le montant des indemnités encore dues par
la France est ramené de 286 millions à 265.
Ces questions réglées, le congrès se préoccupe de la conduite à adopter pour
l'avenir.
La Quadruple-Alliance est
renouvelée, mais
elle ne peut plus jouer
contre la France qu'en cas de révolu
tion.
Cette disposition demeure secrète
pour qu'elle
ne soit pas ressentie comme
une humiliation.
En dépit des méfiances
mutuelles, les Alliés invitent publique
ment la France à participer aux futures
réunions internationales sur un pied
d'égalité.
Les efforts de Richelieu n'ont
pas été vains; la France libérée retrouve
son rang de grande puissance.
Elle ne tarde pas à en profiter.
Au con
grès de Vérone, en 1822, ses représen
tants obtiennent un mandat d'interven
tion en Espagne pour y étouffer la Ré volution.
Cette campagne, qui remporte
un plein succès, va encore conforter la
confiance des Alliés en la monarchie
française.
Elle fortifie aussi, à l'intérieur,
la position des ultraroyalistes..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- 28 octobre 1748 : Traité d'Aix-la-Chapelle.
- 1748 Traité d'Aix-la-Chapelle.
- 1748 TraitÈ d'Aix-la-Chapelle.
- La paix d'Aix-la-Chapelle «Bête comme la paix».
- La paix d'Aix-la-Chapelle «Bête comme la paix».