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La paix d'Aix-la-Chapelle (18 octobre 1748) - Histoire

Publié le 27/02/2008

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«Bête comme la paix». En 1747, la guerre de la Succession d'Autriche, dans laquelle la France est entrée en 1741, a perdu son but initial; la lassitude est générale. Déjà le duc de Cumberland et Maurice de Saxe ont ouvert des pourparlers. La conquête de la Belgique par les victoires de Fontenoy (1745), de Raucoux (1746) et de Lawfeld (1747) a mis les Français en position de force; un congrès s'ouvre à Aix-la-Chapelle en avril 1748. En mai, ayant pris Maastricht et envahi la Hollande, les Français augmentent encore leur avantage. Pourtant, leur négociateur, le comte de Saint-Séverin, reçoit l'ordre de ne réclamer que le retour au statu quo, ce qui implique la restitution des territoires conquis. Respectant cette disposition, l'Angleterre et la France abandonnent leurs gains. La France perd ses conquêtes en Saxe et Madras aux Indes; elle récupère Cap-Breton et Louisbourg au Canada.
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« Le congres d'Aix-la-Chapelle La France retrouve sa place La tourmente des Cent-Jours a accru la mefiance des souverains allies envers la France.

Les clauses du second traite de Paris sont rigoureuses: non seulement le pays subit des amputations territoriales, mais it doit aussi verser de lourdes indemnites etentretenir les troupes etrangeres qui occupent son territoire; celles-ci doivent garantir l'execution des traites et prevenir une nouvelle aventure politique.

La mort dans rime, Richelieu a dii accepter ces conditions humiliantes qui placent litteralement la France sous la tutelle des Allies.

11 emploie desor- mais tous ses efforts pour hater la libe- ration du territoireetreintegrer la nation dans le concert europeen. En premier lieu, le ministre s'applique a lever les obstacles financiers.

Grace a l'emprunt, it parvient a assurer les paie- ments aux Allies, decidant meme de re- gler par avance lesdeux dernieres annuites pour reduire d'autant l'occupa- tion, fixee a cinq ans.

Richelieu s'efforce ensuite de faire valoir aux souverains que Ia monarchic s'est consolidie et qu'un sursaut revolutionnaire n'est plus a craindre.

Il explique en outre que le maintien du corps d'occupation risque d'irriter les Francais en leur imposant de trop lourdes charges et en bafouant leurs sentiments patriotiques. En depit des manoeuvres des ultraroya- listes qu'inquietent les progres des libe- raux, les Allies se rendent aux argu- ments de Richelieu.

En vertu du pacte du 20 novembre 1815, qui a prevti des reunions periodiques, ils convoquent un congres pour debattre de l'opportunite 1818 du retrait des troupes d'occupation. Cette conference s'ouvre aAix-la- Chapelle le 29 septembre 1818.

Le tsar, I'empereur d'Autriche, le roi de Prusse, Castlereagh et Richelieu y participent. Le retrait des troupes est accepte.

Le montant des indemnites encore dues par la France est ramene de 286 millions a 265. Ces questions reglies, le congres se preoccupe de la conduite a adopter pour l'avenir.

La Quadruple-Alliance est renouvelee, mais elle ne peut plus jouer contre la France qu'en cas de revolu- tion.

Cette disposition demeure secrete pour qu'elle ne soit pas ressentie comme une humiliation.

En depit des mefiances mutuelles, les Allies invitent publique- ment Ia France a participer aux futures reunions internationales sur un pied d'egalite.

Les efforts de Richelieu n'ont pas ate vains; la France liberie retrouve son rang de grande puissance. Elle ne tarde pas a en profiter.

Au con- gres de Verone, en 1822, ses represen- tants obtiennent un mandat d'interven- tion en Espagne pour y etouffer la Re- volution.

Cette campagne, qui remporte un plein succes, va encore conforter la confiance des Allies en la monarchic francaise.

Elle fortifie aussi, a l'interieur, Ia position des ultraroyalistes. Le congrès d'Aix-la-Chapelle La France retrouve sa place La tourmente des Cent-Jours a accru la méfiance des souverains alliés envers la France.

Les clauses du second traité de Paris sont rigoureuses: non seulement le pays subit des amputations territoriales, mais il doit aussi verser de lourdes indemnités et entretenir les troupes étrangères qui occupent son territoire; celles-ci doivent garantir l'exécution des traités et prévenir une nouvelle aventure politique.

La mort dans l'âme, Richelieu a dû accepter ces conditions humiliantes qui placent littéralement la France sous la tutelle des Alliés.

Il emploie désor­ mais tous ses efforts pour hâter la libé­ ration du territoire et réintégrer la nation dans le concert européen.

En premier lieu, le ministre s'applique à lever les obstacles fmanciers.

Grâce à l'emprunt, il parvient à assurer les paie­ ments aux Alliés, décidant même de ré­ gler par avance les deux dernières annuités pour réduire d'autant l'occupa­ tion, fixée à cinq ans.

Richelieu s'efforce ensuite de faire valoir aux souverains que la monarchie s'est consolidée et qu'un sursaut révolutionnaire n'est plus à craindre.

D explique en outre que le maintien du corps d'occupation risque d'irriter les Français en leur imposant de trop lourdes charges et en bafouant leurs sentiments patriotiques.

En dépit des manœuvres des ultraroya­ listes qu'inquiètent les progrès des libé­ raux, les Alliés se rendent aux argu­ ments de Richelieu.

En vertu du pacte du 20 novembre 1815, qui a prévu des réunions périodiques, ils convoquent un congrès pour débattre de l'opportunité 1818 du retrait des troupes d'occupation.

Cette conférence s'ouvre à Aix-la­ Chapelle le 29 septembre 1818.

Le tsar, l'empereur d'Autriche, le roi de Prusse, Castlereagh et Richelieu y participent.

Le retrait des troupes est accepté.

Le montant des indemnités encore dues par la France est ramené de 286 millions à 265.

Ces questions réglées, le congrès se préoccupe de la conduite à adopter pour l'avenir.

La Quadruple-Alliance est renouvelée, mais elle ne peut plus jouer contre la France qu'en cas de révolu­ tion.

Cette disposition demeure secrète pour qu'elle ne soit pas ressentie comme une humiliation.

En dépit des méfiances mutuelles, les Alliés invitent publique­ ment la France à participer aux futures réunions internationales sur un pied d'égalité.

Les efforts de Richelieu n'ont pas été vains; la France libérée retrouve son rang de grande puissance.

Elle ne tarde pas à en profiter.

Au con­ grès de Vérone, en 1822, ses représen­ tants obtiennent un mandat d'interven­ tion en Espagne pour y étouffer la Ré­ volution.

Cette campagne, qui remporte un plein succès, va encore conforter la confiance des Alliés en la monarchie française.

Elle fortifie aussi, à l'intérieur, la position des ultraroyalistes.. »

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