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La Nubie, convoitée par les Égyptiens

Publié le 18/12/2014

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A partir du VI' siècle avant notre ère, les rois nubiens sont contraints de fuir Napata, saccagée par le pharaon Psammétique Il. Les princes de Koush s'installent alors à Méroé, vieille ville koushite située sur les bords du Nil, entre la cinquième et la sixième cataractes, dans une région aride, protégée à l'ouest par le désert du Bayouda et à l'est par la steppe du Boutana. Ils y resteront jusqu'au IV' siècle après J.-C., date à laquelle la ville nubienne disparaîtra définitivement après une longue période de décadence. Les vestiges retrouvés à Méroé attestent l'existence d'une vie commerciale très active, car elle était un centre stratégique de premier plan sur les pistes caravanières entre l'Érythrée, la mer Rouge et le haut Nil. L'élevage et l'agriculture y étaient florissants grâce aux abondantes pluies d'été. Mais la principale attraction de cette région fertile et couverte d'arbres et de buissons était l'industrie du fer. On y a retrouvé un grand nombre de fours destinés au traitement du précieux minerai.

« Cette période, qui s'étend de -12000 à -6000 , est marquée par l'apparition des outils en pierre polie, de la vannerie, du tissage, du travail du cuir .

L'élevage s'intensifie petit à petit .

Bœufs, chèvres, porcs et chiens rejoignent progres­ sivement le cheptel domes ­ tique.

La culture de l'orge et du blé se répandent .

La ré­ gion du Fayoum, située au sud du Delta, conserve les traces de ces civilisations pré­ historiques .

L'ère prédynastique: deux cultures se complètent L a limite entre la pré­ histoire et l'histoire proprement dite corres­ pond au VII" millénaire .

Le Fayoum constitue une véritable mine pour les archéologues, qui y ont découvert les ves­ tiges d'une civilisation produisant un arme­ ment perfectionné .

Les pointes de flèches sont travaillées finement dans le silex, et les pêcheurs se ser­ vent systématiquement de harpons en os.

La culture nilotique prend forme .

Les marais deviennent des lieux privilégiés pour la chasse et la pêche, même si cette protocivilisation reste fondée sur l'agr iculture .

L'habitat se fixe .

Des silos à grains remontant à cette pé­ riode tendent à prouver que la sédentarisation des pre­ miers Égyptiens autour de la culture et de l'élevage se per­ pétue jusqu'à l'avènement des premiers pharaons.

Quant à savoir laquelle, de l'Égypte du Nord ou de celle du Sud, est le plus avancée, il est difficile de trancher.

Les habitants du Fayoum maîtrisent mieux le travail de la pierre et des mé­ taux, tandis qu'en Nubie l'emport e l 'art de la poterie rouge et noir, qui deviendra l'un des symboles les plus ca­ ractéristiques de la civilisa­ tion prédynastique égyptien­ ne .

Pendant la période dite énéolithique, l'art s'affine.

Les habitants travaillent le verre moulé, l'émail, les figu­ rations en relief, les pre­ mières figurines de femmes ou d'hommes nus.

Le Nord et le Sud semblent s'interpéné­ trer, mélange savant et ma­ gique de deu x cu lture s qui va créer l'unité égyptienne.

A partir du v1· millénaire, les pratiques funéraires sont de plus en plus élaborées.

Bijoux et amulettes en os destinés à conjurer le mauvais sort font leur apparition.

La culture prédynastique : des 1 iens avec l'Asie L a civilisation guerzéenne, qui suit, précise les don­ nées.

La poterie devient plus claire, la taille du silex atteint un degré de perfection ja­ mais égalé .

Le bas-relief se développe .

Il est possible que cette civilisation, qui voit le jour dans le delta du Nil, ait. »

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