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La Nouvelle-Guinée et la Nouvelle-Zélande: les grandes îles

Publié le 29/04/2012

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La Nouvelle-Guinée consiste en une série de plissements parallèles courant du nord-ouest au sud-est, et formés à l'ère tertiaire. Le plissement apparaît comme une suite d'îles, comprenant les îles de l'Amirauté et l'archipel Bismarck; le second plissement est constitué par les chaînes côtières de l'Irian Barat du Nord et la Papouasie; le troisième et plus grand plissement est la chaîne aux montagnes élevées, véritable épine dorsale de l'île, s'étendant des monts Nassau aux monts Owen Stanley. De part et d'autre de cette chaîne centrale, se situent les basses....

« L'agriculture est l'activité économique la plus producti­ ve, bien que les plantations agricoles ne soient pas de grande importance à cause des difficultés de transport et du manque de capitaux et de facilités pour assurer une formation aux peuplades locales.

Les plantations de co­ cotiers représentent une des exploitations agricoles im­ portantes de la Papouasie, avec le caoutchouc dans le sud, le cacao et le bois dans le nord.

Dans l'Irian Barat, par contre, l'agriculture est peu développée et le pétrole est le seul produit d'exportation important.

La Nouvelle-Zélande est, au point de vue de la formation géologique, un pays bien plus intéressant.

Presque toutes les ères géologiques apparaissent dans les deux îles.

Dans l'île du Sud, les Alpes néo-zélandaises ont connu deux ères de formation géologique.

La première remonte à l'è­ re mésozoïque, lors du soulèvement, du plissement et de l'érosion des roches primitives.

Ensuite, à une autre épo- que, toute la Nouvelle-Zélande fut recouverte par la mer, et des dépôts de calcaire et de grès se formèrent.

A l'ère caenozoïque, lors de la formation des Alpes et de l'Hi­ malaya, les roches subirent encore des mouvements tec­ toniques, certaines roches primitives s'enfonçant dans les nouveaux dépôts.

Dans l'île du Sud, les roches primitives s'effritèrent pour former un relief des plus spectaculai­ res, la "faille Alpine".

Il s'agit d'un mur géant de roches sur le côté ouest des Alpes néo-zélandaises.

Ce mur s'é­ tend sur plus de 480 kilomètres et atteint des altitudes su­ périeures à 900 mètres.

Au même moment, de grandes zones de l'île du Nord furent recouvertes de lave et for­ mèrent le plateau entourant le lac Taupo.

Là où cette la­ ve fut violemment éjectée, surgirent des volcans tels que le mont Ruapehu (2 798 rn) et le mont Egmont (2 518 rn).

Bien que la Nouvelle-Zélande se situe aux mêmes latitu­ des que l'Italie, les différences de températures sont plus faibles.

Au nord, la température excède rarement 30 oc et, au sud, elle est rarement inférieure à 20 oc.

La Nouvelle-Zélande fut peuplée par les Maoris de Poly­ nésie, qui s'implantèrent probablement avant 1400 ap.

1 .-C.

A l'arrivée des colonisateurs anglais, en 1800, leur nombre était d'environ 200 000; au siècle suivant, il dimi­ nua rapidement à la suite des guerres et des maladies, mais, maintenant, il est redevenu supérieur à 200 000.

Les Néo-Zélandais d'origine européenne les traitent d'é­ gal à égal, bien qu'il y ait des problèmes avec les fermiers maoris qui, dans le passé, ne reçurent que les terres les plus pauvres.

Schématiquement, l'île du Nor d, plus froi­ de, est la zone des produits laitiers, l'île du Sud, plus irri- Ci-dessous, à gauche: Moutons (corriedale) dans une ferme de Nouvelle-Zélande .

Les corriedales sont des croisements entre deux bon­ nes races, l'une donnant de la laine de première qualité, l'autre procu­ ranT de la bonne viande.

Ci-dessous, à droite: Les sources chaudes souterraines à Wairakey, en Nouvelle-Zélande, sont canalisées pour actionner des turbines en vue de produire de l'électricité.

guée, est la région de l'élevage des moutons et des cultu­ res de céréales.

Cependant, il existe quatre régions agri­ coles (deux sur chaque île) où la végétation n'est pas suf­ fisante pour engraisser le bétail.

Dans l'île du Sud, ces ré­ gions sont la zone centrale et l'est, sur les pentes douces des Alpes néo-zélandaises bordant les plaines de Canter­ bury, et, dans l'île du Nord, la côte orientale et la zone entre la baie de Taranaki Nord et le lac Taupo .

Dans ces régions, le mouton est élevé pour sa laine et le bétail pour être engraissé ailleurs.

La Nouvelle-Zélande manque de minéraux et de com­ bustibles nécessaires à l'industrie lourde.

Par contre, l'é­ nergie hydraulique abonde et de grandes centrales hydro­ électriques sont en construction.

Le pays a développé des industries basées sur la fabrication des produits essen­ tiels, sur la production d'objets en cuir, d'engrais, de pulpe et de fibres de bois, sur la conserverie, la fabrica­ tion du papier et, plus récemment, sur le raffinage du pé­ trole.

Dernièrement, on a fait d'importantes découvertes de minerai de fer dans les sables noirs et ceci peut amor­ cer le développement d'une certaine industrie lourde.

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