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La NAISSANCE DE LA IVe RÉPUBLIQUE (1944-1948) - Histoire

Publié le 30/08/2011

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histoire

Né à Alger le 3 juin 1944, sous la présidence du général de Gaulle et

transféré à Paris dès/a libération (25 août 1944), le Gouvernement Provisoire

doit faire face à une situation chaotique. Manifestant d'emblée sa volonté de

garantir, à l'extérieur (face aux Alliés) comme à l'intérieur (face au P.C.F.),

l'absolue indépendance de l'État, il saura intégrer les diverses forces nationales

(Résistance intérieure et extérieure, communistes et modérés), et accomplira

rapidement une oeuvre de reconstruction et de modernisation considérable.

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« Reste à élaborer une nouvelle Constitution.

Le 21 octobre est élue une Assemblée Constituante .

La Troisième République a vécu .

311.2.

LA MISE EN PLACE DE LA IV" RÉPUBLIQUE­ FORCES POLITIQUES ET CONSTITUTION• • Le tripartisme : La Constituante confirme à l'unanimité le généra l de Gaulle dans ses pouvoirs (nov.

1945) et celui-ci forme un gouvernement tripartite où Thorez (communiste), Auriol (socialiste), Gay (M.R. P.) sont ministres d'État.

Ces trois partis, issus de la Résistance et légitimés par elle [les communistes (159 sièges), les socialistes (1 46) , le M.R .P.

(150)] dominent désormais la scène politique.

La droite elle, ligueuse ou conservatrice , parfois compromise dans la Révolution Nationale est balayée.

Cependant, malgré la volonté commune de repartir sur des bases nouvelles, la logique partisane a freiné un élan si prometteur .

De Gaulle ne tarde pas à entrer en conflit avec la majorité parlementaire, dont il dénonce les combinaisons politiques renaissantes et le contrôle absolu.

Persuadé que le pays le rappellera, il démissionne brutalement (21 janvier 1946).

Dans l'immédiat, son départ ne suscite pas d'émotion (Félix Gouin peut constituer un nouveau ministère tripartite) ; mais entraîne le rejet du projet de Constitution, qui apparaît dès lors à beaucoup comme l'émanation des partis politiques .

Les gouvernements se succèdent à un rythme vertigineux (cinq dans les vingt-quatre mois qui suivent) .

A plus long terme, la demi-retraite de de Gaulle (discours de Bayeux contre le projet de Constitution, de Strasbourg où il annonce la création du R.P.F.) n'est pas sar.s peser lourdement sur l'avenir de la IV" République .

e La Constitution : le second projet constitutionnel est finalement adopté à une très faible majorité, le 13 octobre 1946 .

Tout en tenant compte des critiques précédentes (ainsi il ajoute une seconde assemblée, le Conseil de la Républi­ que) la Constitution de la IV" assure la prééminence de l'Assemblée nationale, cependant que, de par sa structure même, elle entraîne immanquablement dans la pratique, la confusion des pouvoirs et leur paralysie réciproque .

Les élections de la première législature traduisent une légère avance des communistes .

Mais le centre conservant ses positions , ce sont les socialistes qui occupent toujours la "place charnière " : l'intermède Léon Blum et le ministère Ramadier (janvier 1947); le socialiste Vincent Auriol étant élu Président de la République .

e Fin du tripartisme.

Le 5 mai 1947 , Ramadier met fin à la participation des communistes aux affaires .

Le P.C . F.

supportant de plus en plus difficilement de cautionner des gouvernements dont il désapprouve toutes les options fondamentales .

Les conséquences en sont importantes .

La gauche, comme sous la Ill" République est à nouveau divisée, les conflits sociaux vont s'aggraver.

C'est, de nouveau et pour longtemps la France coupée en deux .. »

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