La naissance de la IIIe République, 1870 - 1879 (histoire)

« Toutes les tentatives pour cesser cette guerre échoue.

Le gouvernement provisoire continue la guerre. Le gouvernement n'a pas les moyens financiers de mener cette guerre, et est fragilisé par le fait qu'il y ait des groupes d'extrêmes gauches puissants dans les villes.

Partisans d'une république égalitaire pour tous, ce sont des républicains intransigeants qui veulent la guerre à tout prix. Problème : cette extrême gauche a la possibilité d'être armée.

A Paris, il existe la garde nationale : ce sont 300 000 hommes en armes.

Ce sont des milices (= armées urbaines).

Ils obéissent à l'extrême gauche. Pendant ce temps, les prussiens avancent très vite. 19 septembre 1870 : ils sont aux portes de Paris.

20 septembre 1870 : ils commencent à assiéger Paris. Début octobre 1870 : après plusieurs semaines de siège, le gouvernement provisoire quitte Paris en ballon suite au siège de Paris pour aller à Tours. [cf.

Jules Didier et Jacques Guiaud, Départ de Gambetta pour Tours , Paris, Musée Carnavalet.] Gambetta va devenir l'homme de la Résistance.

Il est membre du gouvernement provisoire et va prendre des décisions arbitraires.

A partir d' octobre 1870 , il devient impopulaire.

Il met en place une dictature de salut public. Néanmoins il réussit à mobiliser la population mâle adulte = 600 000 hommes (ce qui représente deux fois les armées de Napoléon III). Problèmes : - Gambetta n'est pas un stratège.

Il va s'acharner à vouloir sauver et récupérer Paris. - l'armée est inexpérimentée.

- la ville de Messe tombe, les soldats qui assiégés la ville peuvent avancer vers Paris. Le siège de Paris s'éternise. [cf.

Jean-Louis-Ernest Meissonier, Le siège de Paris, 1870, Paris, Musée d'Orsay] Allégorie (= représentation d'une idée par une image) de la France L'aigle représente la Prusse.

Le spectre représente la famine. Les Français se lassent de cette guerre.

Au sein de l'armée, personne n'y croit.

Sur 600 000 mobilisés, beaucoup désertent dès décembre 1870 . Paris résiste et se bat (en parti grâce aux groupes d'extrême gauche). [cf.

Victor Hugo, L'année terrible.] B/ La fin de la guerre Fin de la guerre précipitée parce que les Prussiens commencent à bombarder la ville de Paris. 18 janvier 1871 : armistice signé suite à la demande du gouvernement provisoire. Conséquences : - toutes les troupes françaises sont désarmées (SAUF la garde nationale car c'est une milice). - les Prussiens accordent à la France trois semaines pour organiser des élections pour une assemblée nationale qui aura la charge de s'entendre avec Bismarck sur les conditions de paix.

Il veut négocier la paix avec une assemblée légitime. Les premières élections de la III e République sont organisées très rapidement. 8 février 1871 : premières élections de la III e République. Les candidats sont : soit d'extrême gauche, soit des républicains ( Gambetta et compagnie) mais qui ce sont impliqués dans le gouvernement provisoire qui a aboutit sur des mesures dictatoriales. → Les votes des Français vont massivement vers des notables plutôt monarchistes. Les républicains sont majoritairement battus et les élections donnent une majorité de monarchistes, de royalistes. Elections du 8 février 1871 : 675 députés à élir.

● 400 royalistes.

Deux tendances au sein de ces royalistes : - 180 légitimistes : royalistes qui défendent l'héritier de la lignée des Bourbons.

Descendant incarnée par le Comte de Chambord .

Ils sont plus dures. - 220 orléanistes : royalistes qui défendent l'héritier de la lignée de Louis XVI.

Descendant incarné par le Comte de Paris .

Ils sont plus modérés. ● =env.

250 républicains. ● =env.

20 bonapartistes. → République appelée « République des ducs ». Cette assemblée, une fois élue, doit négocier la paix avec Bismarck .. »