La « Moyenne-Égypte » une notion moderne

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jeur des oasis de l'ouest jus­ qu'à ce qu'une autre cité, Oxy­ rhynque, ne la supplante.

C'est cette position privilégiée par rapport aux oasis de Siouah et de Baharia qui, sous la XXI• dynastie, fera d'Heracleopolis Magna le point de ralliement des tribus libyennes avant qu'elles ne s'emparent du pays et ne fondent el les-mêmes la XXII° dynastie.

Entre la x • et la XXI • dynastie, la ville ne connaît pas de dé­ cadence.

Après la période hé­ racléopolitaine, les rois thé­ bains de la XII° dynastie, qui ont imposé leur puissance à leurs voisins, élèvent dans la ville un temple dédié à Hery­ shef (« Celui qui est sur son lac»), dieu bélier associé à la distribution d'eau dans les terres fertiles et cultivées.

Ce petit temple assez simple dont il reste quelques vesti­ ges (statues, fragments archi­ tecturaux) sera reconstruit sous la XVIII° dynastie puis sous le règne de Ramsès Il.

Le sanctuaire ramesside avait une belle cour à portique, formée de péristyles soute­ nus par des colonnes à chapi­ teaux palmiformes.

Dans cet- te cour se trouvaient deux triades du grand Ramsès.

Une fois le portique franchi, le vi­ siteur parvenait à un pronaos s'ouvrant sur une anticham­ bre, cette dernière permet­ tant d'accéder à trois naos.

Les nécropoles de Sedment et de Dechacha A u nord de la grande cité, de l'autre côté du Bahr el-Youssef, non loin de la val­ lée du Fayoum, se trouve Sed­ ment, la nécropole originelle d'Heracleopolis Magna.

Ce lieu sacré dont l'existence re-. »