LA MONARCHIE ABSOLUE EN FRANCE : LOUIS XIV ET VERSAILLES

« Les Temps Modernes La gloire des armes Le règne de Louis XIV est marqué par la guerre.

A partir de 1672, le roi s’engage dans des conflits de plus en plus lourds .

L’Etat crée en 1688 la milice royale.

L’armée est pour Louis XIV un outil majeur de l’absolutisme.

Pour assurer l’hégémonie de la France en Europe, Louis XIV mène 4 guerres : guerre de Dévolution, guerre de Hollande , guerre de la Ligue d’Augsbourg , guerre de Succession d’Espagne.

Avec l’aide de Vauban, Louis XIV installe la protec tion du territoire.

La ceinture de fer de Vauban est mise en place en 1678-1679 afin de protéger les frontières du nord et de l’est.

Un idéal religieux et culturel Le roi ne tolère pas d’autre foi que la sienne.

La lutte contre les protestants aboutit à la révocation de l’Edit de Nantes par l’Edit de Fontainebleau, en 1685 , qui provoque l’émigration de nombreux huguenots.

Toutefois, le protestantisme ne disparaî t pas complètement.

L’Etat s’impose aussi en diffusant le français sur l’ensemble du territoire ; les provinces acquis es pendant le règne de Louis XIV (Flandre, Alsace, Rou ssillon) sont dans l’obligation de l’utiliser.

Les limites de l’absolutisme Louis XIV doit respecter les 6 lois fondamentales d u royaume imposées à tout roi de France : La loi salique (transmission de la couronne au fils aîné), le serment du sacre, la majorité à 13 ans , son successeur prend le titre et les pouvoirs , le domaine royal est inaliénable , la France est un pays catholique et le roi doit l’être.

La centralisation est, par ailleurs, incomplète Elle n’efface pas les particularismes régionaux , les coutumes, les dialectes, pas plus que les privilèges de la noblesse, du clergé, des villes et des provi nces.

Le mercantilisme révèle certaines faiblesses Les carences de la mainmise de Colbert sur l’artisa nat, le faible intérêt de la bourgeoisie pour les affaires commerciales, affaiblissent le « colbertis me ».

La résistance protestante n’est pas non plus vaincu e par l’Edit de Fontainebleau ni par les dragonnades L’ordonnance de 1715, qui convertit arbitrairement tous les protestants restés en France depuis l’Edit de Fontainebleau, n’efface pas davantage le culte p rotestant, certes clandestin mais qui maintient l’échec de l’absolutisme religieux .. »