La mobilisation générale
Publié le 08/04/2019
Extrait du document
avaient sincèrement peur de rater dans leur vie cet événement merveilleux et excitant\".
Toutes les valeurs s'inversent. On ne parle plus de psychose de guerre mais de psychose de paix. On exalte la \"mort au champ d'honneur comme une consécration suprême\". Des philosophes qualifient la guerre de \"bain d'acier nous sauvant du ramollissement\". Les poètes entonnent des chants de haine. Les ecclésiastiques donnent leur bénédiction à tous ces aveuglements. Partout on exalte à outrance sa propre nation : elle incarne tout ce qui est grand et noble, tandis que l'ennemi condense en lui tout ce qui est mauvais et bas. Paul Déroulède, revanchard et cocardier, devient le chantre de
«
toute une génération.
Dans cette vague d’euphorie guerrière,
les quelques rares voix qui s’élèvent à titre
d’avertissement - comme celle de Romain Rolland ou de Jean
Jaurès - se heurtent à l’indifférence générale.
2.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- La mobilisation générale
- 1er août 1914 : Mobilisation générale.
- En 1914, le jour de la mobilisation générale... Roger MARTIN DU GARD, Les Thibault.
- 1914 : Mobilisation générale
- C.E. 30 mars 1916, COMPAGNIE GÉNÉRALE D'ÉCLAIRA-GE DE BORDEAUX, Rec. 125, concl. Chardenet