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La mobilisation générale

Publié le 28/03/2019

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La mobilisation générale

L'Europe entière salue la Première Guerre mondiale avec enthousiasme. Des deux côtés, les foules applaudissent les discours de haine des souverains et des hommes politiques. La jeunesse se précipite dans la guerre en chantant.

 

Lété de 1914 est un des plus beaux du siècle ; jour après jour le ciel se montre sous un bleu scintillant. Gâtés par le soleil, les Européens coulent des semaines paisibles. Si quelque chose attire l'attention, ce sont des questions de politique intérieure. La Grande-Bretagne se préoccupe de la crise de l'Ulster ; la France suit le procès d'un meurtre commis par l'épouse d'un ministre (l'affaire Caillaux); en Allemagne, conserva

 

is population prend congé d'un régiment de zouaves qui part au front.

teurs et socio-démocrates s'opposent sur la récession. Même l'attentat de Sarajevo du 28 juin 1914 ne suscite pas l'impression qu'on se trouve à la veille d'une crise majeure. Les chefs d'État se quittent au début de juillet pour se rendre en cure thermale ou prendre leurs congés d'été.

« et virile ( ...

) et les jeunes gens avaient sincèrement peur de rater dans leur vie cet événemen t merveilleux et excitant ».

Toutes les valeur s s'i nversent.

On ne parle plus de psyc hose de guerre mais de psychose de paix.

On exalte la « mor t au champ d'honneur comme une consécration suprême >>.

Des philo sophes qualifient la guerre de. »

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