La métropolisation du monde
Publié le 27/05/2013
Extrait du document
«
Le processus de métropolisation du monde.
La métropolisation.
La métropole est la ville mère ; celle qui dirige.
Elle se définit par des habitants, mais aussi par ses fonctions
socio-économiques, par son rôle dans les échanges de marchandises, d'informations, et de flux financiers.
On
peut dire que la métropole concentre des fonctions de commandements économique, politique voire culturel,
ce qui peut s'étendre au monde.
On peut la qualifier de technopôle (= lieu concentré à la recherche
scientifique, à la périphérie d'une ville qui associe recherche, universités, industries modernes.) La
métropolisation est donc un processus et phénomène, la transformation est qualitative (fonctions
discriminantes) : elle accumule des hommes et de la richesse, mais son poids va s'accroître par rapport à
d'autres dans la répartition de ces fonctions.
La métropolisation est l'aboutissement d'une extrême
polarisation de l'espace par une ville.
On retrouve un centre économique (CBD Central Business District,
tout ce qui est tertiaire supérieur, les bourses, les banques).
Les métropoles assurent aussi des fonctions
culturelles, elles disposent de grandes universités, de grand médias et des musées (Paris ou NYC).
Les
métropoles sont des plate formes multimodales : avion, route, métro, RER, train, voire la voie fluviale.
La
métropole dissocie les fonctions de décisions (CBD) et de productions (dans des zones industrielles, en
périphéries).
Il y a une morphologie urbaine spécifique.
On peut dire que les espaces urbains sont aujourd'hui
de plus en plus fragmentés.
La ville a tendance à s'étaler, à se polycentrer.
Le phénomène de métropolisation
a tendance à renforcer la hiérarchie urbaine : Paris fait 7 fois la taille de Marseille.
À la différence des pays
qui ont un passé fédéraux comme l'Allemagne ou même l'Italie, on voit des villes moyennes qui continuent à
croître très vite.
Dans les PED, la macro-céphalie tend à être assez rapide, et même brutal, et le contraste
entre la grande ville et la campagne reste assez frappant.
Los Angeles a un plus fort pouvoir culturel que
Lagos et Le Caire pourtant plus grands, ils n'ont moins de poids mondial (même moins que Francfort).
On
peut conclure que l'influence d'une métropole n'est pas proportionnelle à sa taille, mais plutôt à ses fonctions
(Los Angeles, Francfort, et Amsterdam) Une métropole n'est pas forcément une capitale politique.
Les plus grandes métropoles commandent et structurent entièrement le système monde.
Les métropoles géantes du nord qui fonctionnent en réseaux, ils sont les centres d'impulsion
mondiaux.
On peut penser à Londres, qui compte moins d'une dizaine de millions d'habitants mais reste la
capitale de l'Europe.
La population américaine se concentre dans les lieux d'activités économiques (urbain)
avec un polycentrisme de la ville bien visible qu'on voit bien avec NYC.
On a des quartiers du centre occupé
par les minorités et les populations les plus pauvres (les populations les moins aisées), les couches moyennes
se dirigent plutôt vers les sub-urb.
Progressivement, plus on sort de la pauvreté quittent le cœur de la ville, on
a une corrélation entre le quartier et le niveau de revenu.
Aujourd'hui, on a un phénomène de gentrification
des centres : les riches reviennent dans certains centre rénovés des grandes villes américaines – phénomène
récent -.
Jusqu'aux 70 th
, le territoire est gouverné par la mégalopolis (terme de Jean Gottmann en 1961, 750
km de long, et de 150 à 200 km de large, qui va de Boston à Baltimore) On peut parler de couloir urbain, ce
qui veut dire que les villes se touchent par leur banlieues et elles finissent par être associées.
Ça forme une
nébuleuse urbaine.
En vertu du processus de métropolisation sont apparues d'autres métropoles, ce qui a
permis d'étoffer l'armature des USA, notamment autour des villes de Californie, de Los Angeles, et autour de
la Sun Belt qui relie San Diego à Atlanta.
Elle se diversifie et devient plus étendue entre le Nord-Est, la côte
Pacifique et le Sud.
Hormis la mégalopolis, c'est la Californie qui est l'état le plus urbain (réseau autoroutier
le plus long au monde à Los Angeles) C'est la deuxième plus grande ville états-unienne après NYC.
Il reste
d'autres métropoles importantes : Seattle constitue une technopole, Chicago constitue une métropole dans le
domaine de l'industrie, Dallas exerce un pouvoir dans le domaine pétrolier.
Vers la « ville globale » ?
Le concept de ville globale (global City) qu'on peut traduire aussi par ville-monde, été défini par la
sociologue américaine Saskia Sassen qui a écrit La ville globale : New York, Londres, Tokyo en 1991.
Pour
elle, il n'en existe que trois.
Elle dit que le centre du commandement du capitalisme planétaire, né du double-
mouvement paradoxal de dispersions des activités manufacturières à travers le globe et de centralisation des
fonctions de coordination, de prévisions, et de gestion mondialisés, dont NYC, Londres et Tokyo nous livre
l'archétype » : c'est la définition de Lois Wacquant (le monde diplomatique en novembre 1997) Comment
distinguer une ville globale d'une métropole ? Pour elle, sa caractéristique principale est le fait que la.
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