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La métropolisation du monde

Publié le 27/05/2013

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Croissance urbaine et métropolisation. « Citadinisation « du monde. Croissance et multiplication des villes. La distinction entre population rurale et population urbaine n'est pas aisée, elle pose des problèmes de définitions de ce qu'est une ville. Elle varie selon tous les pays. Pour la France, elle a privilégiée une ville de plus de 2000 habitants agglomérés au chef-lieu comme critère de définition d'une ville. Dans d'autres pays, c'est souvent le seuil de 5000. Ce critère est un peu obsolète quant à la croissance urbaine. Le premier critère est surtout quantitatif, le second est la continuité de bâti. Ces différences posent des différences de comptage. On a du mal à recenser le nombre de villes exactes. Depuis le moyen-âge, la population des villes était stationnaire, la croissance démarre au XIXème siècle en relation avec la révolution industrielle : c'est la transition urbaine. C'est le passage d'un système productif fondé sur l'agriculture à un système plus fondé aux échanges, aux industries : des fonctions propres à la ville. On est passé d'un taux d'urbanisation faible à un taux d'urbanisation fort que cela s'est classé de l'ordre de 70%. Au XIXème siècle, l'exode rurale favorise la croissance des villes. Pour l'échelle mondiale, le taux d'urbanisation était de 10 à 15% en 1900, 30% dans les années 50, aujourd'hui, c'est 50% de la population mondiale. Il y a un petit plus d'urbains que de ruraux. C'est la moyenne mondiale de taux d'urbanisation dans le monde. Le nombre de citadins a doublé, il passe de 1,5 Mds en 1975, 3 Mds en 2000. La Corée du Sud a passé 40 ans pour passer de 80% de ruraux à 80% de citadins entre 1960 et 2000. Soit on a un accroissement naturel, soit un accroissement migratoire. On est mieux soigné en ville, on est plus protégé et on est plus jeunes. Par rapport à l'aspect migratoire, la ville est attractive car elle crée des emplois. C'est pourquoi on parle de citadinisation. La barre des 50% de gens vivant en ville a été franchi en 2007. Les pays les plus riches sont les plus urbanisés, mais aujourd'hui les pays du sud sont ceux qui s'urbanisent le plus. Aujourd'hui, on a une croissance urbaine ralentie (autour de 1% par an) dans les PDEM (épuisement de l'exode rural. En France, on a un phénomène de péri-urbanisation, ou de dés-urbanisation). Dans les PDEM, on a un taux d'urbanisation entre 70% et 80% d'urbanisation. En revanche, la croissance se poursuit de manière dynamique dans les pays du Sud (ma dorsale européenne et sa banane bleue) de l'ordre de 3% par an. Dans l'ASS, on a entre 4 et 7% de croissance urbaine par an. Aujourd'hui, les plus grandes métropoles se retrouvent dans les pays en développement. Dans ce pays, on a soit des villes qui étaient plutôt petites qui se développent avec la transition démographique, soit il y a des villes qui naissent à partir de rien (développée par les colonisateurs comme Dakar, ou dans le Tiers Monde des villes anciennes, comme Damas, Bagdad, ou Alexandrie) En 1900, il n'y avait qu'une quinzaine d'agglomérations millionnaires dans le monde, 378 villes en 2000, 501 en 2013. Aujourd'hui, 45 de ces villes ont plus de 7 millions d'habitants, et il y a 32 villes de plus de 10 millions d'habitants. Tokyo reste de manière incontournable la plus grande mégapole du monde (37,7M d'habitants) suivie de Mexico avec plus de 23M d'habitants (et sa population ne cesse d'augmenter). Il y a plus de sécurité à Mexico, il y aussi plus d'emplois : ce sont des facteurs importants. En 3ème position Séoul suivie tout près par NYC. La 5ème ville est Bombay. 14 villes sur les 32 sont asiatiques. La Chine a 6 très grandes villes, 11 si on prend les villes de plus de 5 millions. La première représentée reste Pékin, devant Shanghai, Shen Zhen, Hong Kong, Shong King. Shen Yang (6,7 M d'habitants). Apparition de deux villes africaines : c'est une nouveauté. Le Caire reste la plus grande ville d'Afrique (16,4 M d'habitants, Lagos avec presque 15 M d'habitants) et Kinshasa. On parle de mégalopole lorsque plusieurs grande villes (mégapoles voire métropoles) se rejoignent, c'est une région urbaine, qui s'étend sur plusieurs centaines de km (Boswash, japonaise, et la banane bleue, de Robert Brunet) Une mégalopole est la juxtaposition de plusieurs centres urbains, bien reliés par les transports (shinkansen), les réseaux financiers, situations portuaires, littorales et de carrefour. La plupart du temps, il y a 90% des activités financières du pays dans ces mégalopoles (90% des connaissances scientifiques. Ce sont les trois espaces de la Triade. Olivier Doffuss (invente le terme de archipel mégapolitain mondial) Les mégalopoles sont des villes formant l'archipel mégalopolitain mondial. Il dit que ces îles peuvent être doublé d'îlots (la région des grands lacs serait un îlots) Il considère que la côte Ouest des USA constituerait un autre îlot. La mégalopoles Tokyoïte serait doublée par Séoul-Singapour voire les villes de la façade orientale de la Chine. Cette thèse est formulée dans les années 90. L'argument de Dollfuss, même si d'autres pôles émergent, ils ne sont que tributaires de ces trois centres mondiaux. Le processus de métropolisation du monde. La métropolisation. La métropole est la ville mère ; celle qui dirige. Elle se définit par des habitants, mais aussi par ses fonctions socio-économiques, par son rôle dans les échanges de marchandises, d'informations, et de flux financiers. On peut dire que la métropole concentre des fonctions de commandements économique, politique voire culturel, ce qui peut s'étendre au monde. On peut la qualifier de technopôle (= lieu concentré à la recherche scientifique, à la périphérie d'une ville qui associe recherche, universités, industries modernes.) La métropolisation est donc un processus et phénomène, la transformation est qualitative (fonctions discriminantes) : elle accumule des hommes et de la richesse, mais son poids va s'accroître par rapport à d'autres dans la répartition de ces fonctions. La métropolisation est l'aboutissement d'u...

« Le processus de métropolisation du monde. La métropolisation. La métropole est la ville mère ; celle qui dirige.

Elle se définit par des habitants, mais aussi par ses fonctions socio-économiques, par son rôle dans les échanges de marchandises, d'informations, et de flux financiers.

On peut dire que la métropole concentre des fonctions de commandements économique, politique voire culturel, ce qui peut s'étendre au monde.

On peut la qualifier de technopôle (= lieu concentré à la recherche scientifique, à la périphérie d'une ville qui associe recherche, universités, industries modernes.) La métropolisation est donc un processus et phénomène, la transformation est qualitative (fonctions discriminantes) : elle accumule des hommes et de la richesse, mais son poids va s'accroître par rapport à d'autres dans la répartition de ces fonctions.

La métropolisation est l'aboutissement d'une extrême polarisation de l'espace par une ville.

On retrouve un centre économique (CBD Central Business District, tout ce qui est tertiaire supérieur, les bourses, les banques).

Les métropoles assurent aussi des fonctions culturelles, elles disposent de grandes universités, de grand médias et des musées (Paris ou NYC).

Les métropoles sont des plate formes multimodales : avion, route, métro, RER, train, voire la voie fluviale.

La métropole dissocie les fonctions de décisions (CBD) et de productions (dans des zones industrielles, en périphéries).

Il y a une morphologie urbaine spécifique.

On peut dire que les espaces urbains sont aujourd'hui de plus en plus fragmentés.

La ville a tendance à s'étaler, à se polycentrer.

Le phénomène de métropolisation a tendance à renforcer la hiérarchie urbaine : Paris fait 7 fois la taille de Marseille.

À la différence des pays qui ont un passé fédéraux comme l'Allemagne ou même l'Italie, on voit des villes moyennes qui continuent à croître très vite.

Dans les PED, la macro-céphalie tend à être assez rapide, et même brutal, et le contraste entre la grande ville et la campagne reste assez frappant.

Los Angeles a un plus fort pouvoir culturel que Lagos et Le Caire pourtant plus grands, ils n'ont moins de poids mondial (même moins que Francfort).

On peut conclure que l'influence d'une métropole n'est pas proportionnelle à sa taille, mais plutôt à ses fonctions (Los Angeles, Francfort, et Amsterdam) Une métropole n'est pas forcément une capitale politique.

Les plus grandes métropoles commandent et structurent entièrement le système monde. Les métropoles géantes du nord qui fonctionnent en réseaux, ils sont les centres d'impulsion mondiaux.

On peut penser à Londres, qui compte moins d'une dizaine de millions d'habitants mais reste la capitale de l'Europe.

La population américaine se concentre dans les lieux d'activités économiques (urbain) avec un polycentrisme de la ville bien visible qu'on voit bien avec NYC.

On a des quartiers du centre occupé par les minorités et les populations les plus pauvres (les populations les moins aisées), les couches moyennes se dirigent plutôt vers les sub-urb.

Progressivement, plus on sort de la pauvreté quittent le cœur de la ville, on a une corrélation entre le quartier et le niveau de revenu.

Aujourd'hui, on a un phénomène de gentrification des centres : les riches reviennent dans certains centre rénovés des grandes villes américaines – phénomène récent -.

Jusqu'aux 70 th , le territoire est gouverné par la mégalopolis (terme de Jean Gottmann en 1961, 750 km de long, et de 150 à 200 km de large, qui va de Boston à Baltimore) On peut parler de couloir urbain, ce qui veut dire que les villes se touchent par leur banlieues et elles finissent par être associées.

Ça forme une nébuleuse urbaine.

En vertu du processus de métropolisation sont apparues d'autres métropoles, ce qui a permis d'étoffer l'armature des USA, notamment autour des villes de Californie, de Los Angeles, et autour de la Sun Belt qui relie San Diego à Atlanta.

Elle se diversifie et devient plus étendue entre le Nord-Est, la côte Pacifique et le Sud.

Hormis la mégalopolis, c'est la Californie qui est l'état le plus urbain (réseau autoroutier le plus long au monde à Los Angeles) C'est la deuxième plus grande ville états-unienne après NYC.

Il reste d'autres métropoles importantes : Seattle constitue une technopole, Chicago constitue une métropole dans le domaine de l'industrie, Dallas exerce un pouvoir dans le domaine pétrolier. Vers la « ville globale » ? Le concept de ville globale (global City) qu'on peut traduire aussi par ville-monde, été défini par la sociologue américaine Saskia Sassen qui a écrit La ville globale : New York, Londres, Tokyo en 1991.

Pour elle, il n'en existe que trois.

Elle dit que le centre du commandement du capitalisme planétaire, né du double- mouvement paradoxal de dispersions des activités manufacturières à travers le globe et de centralisation des fonctions de coordination, de prévisions, et de gestion mondialisés, dont NYC, Londres et Tokyo nous livre l'archétype » : c'est la définition de Lois Wacquant (le monde diplomatique en novembre 1997) Comment distinguer une ville globale d'une métropole ? Pour elle, sa caractéristique principale est le fait que la. »

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