La marche à la guerre en Europe, 1933-1939 (histoire)
Publié le 05/09/2012
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=> L'affaire d'Ethiopie : affirmation de la puissance fasciste et enterrement de la SDN. Le 5 décembre : incident de frontière entre Italiens et Abyssins (entre l'Erythrée et l'Ethiopie) = prétexte à l'intervention pour Mussolini. Les opérations militaires se finissent le 5 mai 1936 par l'entrée des Italiens à Addis-Abeba. => Que fait la SDN? sanctions : faibles limitations commerciales qui ne font pas défaut à l'Italie. Décembre 1935 accords entre Laval et Hoare (chef du Foreign Office) pour accepter que l'Italie puisse garder les 2/3 de l'Ethiopie => L'affaire est ébruité par le presse = discrédit sur la SDN + fin du front de Stresa. C) La guerre d'Espagne : une répétition générale => Elections de février 1936 : victoire du Frente Popular => assassinat du chef monarchiste Calvo Sotelo donne le signal du soulèvement militaire préparé au Maroc par Sanjurjo et Franco => Franco entame une croisade de reconquête = guerre civile qui dure 3 ans. Les nationalistes s'appuient sur la Phalange et les républicains sur les ouvriers, la petite bourgeoisie et une partie de la paysannerie. Franco parvient à prendre la capitale, malgré une résistance acharnée des républicains, le 28 mars 1939 et y est nommé Caudillo. => L'internationalisation du conflit => due à la montée des fascismes, à la multiplication de leurs coups de force (Rhénanie, Ethiopie), au renforcement des égoïsmes nationaux à la suite de la crise économique. Républicains et nationalistes recherchent à l'étranger une aide technique et financière : en France pour les premiers, en Italie pour les seconds
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fascisme => journée du 6 février 1934 : comment combattre le fascisme lorsqu'on est soi même sous son emprise ?
=> Dans les dictatures (Allemagne, Italie, japon) la sortie de la crise s'effectue par la mise en place d'une économie de guerre.
+ Autarcie économique = reflet de laforme extrême du nationalisme économique (moyen d'adaptation à un impératif de guerre [il ne faut surtout pas être dépendant d'Etat susceptible de faire des blocus]+ choix politique en vue de l'expansion).
B) La formation d'un front fasciste=> Reprise de la question précédente (comment combattre le fascisme lorsqu'on est soi même sous son emprise ? ) = préoccupation des démocraties.
affirmation à nuancer :
=> Combattre le fascisme ? Ce choix politique des démocraties ne fait pas l'unanimité ( 6 février 1934) + certains s'inquiètent bien plus du danger "rouge"
=> Le 7 mars 1936 les troupes Allemandes réoccupent la zone démilitarisée de Rhénanie.
La SDN se contente de proclamer, le 14 mars, que l'Allemagne a manqué àtoutes ses obligations internationales.
=> La France ne réagit pas (malgré le danger : "Strasbourg exposé au feu des canons allemands" Sarraut) : d'une part laGrande-bretagne exercent des pressions sur la France en faveur de la conciliation puis, d'autre part, l'e succès du Front Populaire en avril et mai 1936 recentrentl'attention des Français sur les problèmes de politique intérieure.
=> Ce coup de force resserre les liens entre Hitler et Mussolini.
=> L'affaire d'Ethiopie : affirmation de la puissance fasciste et enterrement de la SDN.
Le 5 décembre : incident de frontière entre Italiens et Abyssins (entrel'Erythrée et l'Ethiopie) = prétexte à l'intervention pour Mussolini.
Les opérations militaires se finissent le 5 mai 1936 par l'entrée des Italiens à Addis-Abeba.
=> Quefait la SDN? sanctions : faibles limitations commerciales qui ne font pas défaut à l'Italie.
Décembre 1935 accords entre Laval et Hoare (chef du Foreign Office) pouraccepter que l'Italie puisse garder les 2/3 de l'Ethiopie => L'affaire est ébruité par le presse = discrédit sur la SDN + fin du front de Stresa.
C) La guerre d'Espagne : une répétition générale=> Elections de février 1936 : victoire du Frente Popular => assassinat du chef monarchiste Calvo Sotelo donne le signal du soulèvement militaire préparé au Marocpar Sanjurjo et Franco => Franco entame une croisade de reconquête = guerre civile qui dure 3 ans.
Les nationalistes s'appuient sur la Phalange et les républicains surles ouvriers, la petite bourgeoisie et une partie de la paysannerie.
Franco parvient à prendre la capitale, malgré une résistance acharnée des républicains, le 28 mars1939 et y est nommé Caudillo.
=> L'internationalisation du conflit => due à la montée des fascismes, à la multiplication de leurs coups de force (Rhénanie, Ethiopie), au renforcement des égoïsmesnationaux à la suite de la crise économique.
Républicains et nationalistes recherchent à l'étranger une aide technique et financière : en France pour les premiers, enItalie pour les seconds
=> L'Italie et l'Allemagne (avec les nationalistes) : Mussolini envoie 80 000 "volontaires" + mitrailleuses + canons, Hitler envoie 10 000 hommes de la légion"Kondor" + avions + matériel lourd (unité de Bombardement du Guernica).Ils expérimentent l'usage des blindés + aviation = véritable révision générale avant la Seconde Guerre mondiale.
=> L'URSS (avec les républicains) : 2 000 hommes + matériel, mais cette aide est toutefois limitée.
=> La réaction des démocraties : Grande-Bretagne : politique de "non intervention".
France : ne peut accepter de voir s'instaurer à ses frontières un régime hostile àses principes, pourtant : Léon Blum soucieux de maintenir la paix et de conserver sa majorité parlementaire, propose, en aout 1936, un accord de "non-intervention"accepté par 25 pays, même si le Front Populaire a des sympathies pour les républicains espagnols.
Seuls quelques volontaires et quelques armes passeront.
=> La Guerre d'Espagne scelle le rapprochement germano-italien + révèle l'incapacité des démocraties à résister aux dictatures + dépendance de la France à l'égardde la politique anglaise d'apaisment.
III] Des ultimes provocations allemandes à l'affrontement (1936-1939)
A) La stratégie allemande de grignotage1°/ De l'Anschluss à la crise tchécoslovaque=> 1936 : tournant important dans les relations entre démocraties et Etats fascistes : période de défis sans répliques, d'acceptation du fait accompli ou de simulacresde représailles (Munich) de la part des démocraties.
=> 1937 : amène une détente relative ("veillée d'armes").
Grande Bretagne : triomphe de la politique d'apaisement avec Chamberlain.
Allemagne : la concentrationdes pouvoirs aux mains d'Hitler s'accélère (il fait déjà des projets d'annexion de l'Autriche et de la Tchécoslovaquie).
=> 11 Mars 1938 : Sous la pression de l'armée allemande le chancelier autrichien Schuschnigg est contraint de démissionner au profit de Seyss-Inquart.
Le 12 mars :Autriche occupée => Anschluss ratifié à 97% par la population des deux pays.
=> Les démocraties se contentent de protester : la Grande-Bretagne refuse de s'engager et la France suit.
=> Une fois réglé l'affaire autrichienne, Hitler se tourne vers la Tchécoslovaquie.
(Celle-ci est théoriquement protégée par des traites avec l'URSS et la France, maisaucun des deux ne souhaite agir pas plus que la Grande-Bretagne pour cet "enjeu mineur").
Le 12 septembre 1938 : Hitler revendique officiellement les Sudètes dansun discours violent prononcé à Nuremberg.
=> On mobilise en Tchécoslovaquie, France + URSS + Italie +Allemagne rappellent leurs réservistes : la guerre est dès lors imminente.
2°/ Septembre 1938 : la conférence de Munich=> Au dernier moment Chamberlain suggère de réunir une conférence internationale et Mussolini fait accepter cette proposition à Hitler.
29 septembre 1938 laconférence de Munich : Hitler + Mussolini + Daladier +Chamberlain (pas d'URSS ou de Tchécoslovaquie).
L'Allemagne obtient les territoirs revendiqués et lescontractants s'engagent à garantir les nouvelles frontières tchécoslovaques.
=> A Paris et à Londres, c'est l'illusion de la paix : Daladier + Chamberlain accueillis en héros [ = "Ah les cons" de Daladier ou "nous avions le choix entre la honte etla guerre, nous avons choisi la honte et nous avons eu la guerre" Churchill ou "lâche soulagement" de Blum].
=> Munich provoque repli des Soviétiques, mécontents d'avoir été tenus à l'écart + France discrédité aux yeux des alliés orientaux.
=> Munich = véritable défaite des démocraties face aux régimes totalitaires.
B) Vers l'affrontement1°/ Le dépècement de la Tchécoslovaquie=> L'annexion des Sudètes = prétexte pour Hitler.
Son but final = conquête de toute la Tchécoslovaquie (car : Tchécoslovaquie a une alliance efficace et forte avec la.
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