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LA LUTTE CONTRE LA CRISE ÉCONOMIQUE MONDIALE (1929-1939) - Histoire

Publié le 22/02/2012

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En 1932, plus d'un actif sur quatre dans le monde est en chômage. A la conférence internationale de Londres (1933), les gouvernements ne parviennent pas à mettre au point une riposte concertée à la crise. Chaque pays recherche des remèdes empiriques. 1. Une diversification des politiques économiques. Des politiques classiques de déflation sont tentées dans un premier temps ; elles consistent à diminuer systématiquement les dépenses de l'État pour maintenir la solidité de la monnaie : déflation Mac Donald en Grande-Bretagne (1931), décrets Brüning en Allemagne (1931), déflation Laval (1935).
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« L'ECONOMIE MONDIALE 1919-1929 La guerre a produit des changements considérables dans l'économie mondiale.

On peut dire cependant qu'à bien deségards elle n'a, là aussi, été qu'un "accélérateur de l'histoire", en révélant les faiblesses des uns et les véritablespotentialités des autres et en permettant par exemple aux Etats-Unis d'occuper la place qui, de fait, était déjà laleur à la veille du conflit.

Au lendemain de la Grande Guerre, on assiste donc à une réorganisation de l'économiemondiale.Ce phénomène est masqué, dans un premier temps assez bref (l'année 1919), par un "boom" dû à la reconstructionet au "rattrapage" de la consommation différé pendant quatre ans.

En 1920, pourtant, une crise assez violentesecoue l'économie mondiale.

Les ex-belligérants récupèrent à ce moment-là leurs marchés intérieurs respectifs etreconquièrent à l'extérieur certains clients traditionnels.

Cette crise, de courte durée, fait place très rapidement àune reprise générale des affaires, même si la Grande-Bretagne connaît encore des difficultés.Cependant, un des éléments déterminants du reclassement de cette période est le désordre monétaire qui fait suiteau conflit.

La guerre a en effet provoqué chez les belligérants un déficit de la balance commerciale, suivi d'un déficitde la balance des paiements.

De plus, les monnaies soutenues pendant la guerre tombent à leur valeur réelle,autrement dit, la plupart s'effondrent (si la livre sterling se maintient à peu près, le franc flotte à partir de 1919 et lemark connaît une véritable débâcle).

La Grande-Bretagne tente bien de remettre de l'ordre dans ce domaine, mais laconférence de Gênes (avril-mai 1922), à laquelle ne participent pas les Etats-Unis, ne parvient pas à rétablir la libre'convertibilité des monnaies en or.

Elle crée cependant le Gold Exchange Standard qui permet aux banques centralesde gager leur monnaie sur l'or et sur des devises convertibles en or.

Outre que ce système ne renforce que lesmonnaies fortes comme le dollar ou la livre, la diversité des situations et les enjeux politiques divers feront qu'il n'yaura pas de véritable remise en ordre monétaire.

Situation dangereuse à un moment où les économiess'interpénètrent de plus en plus.Quoi qu'il en soit, même partielle, c'est la "prospérité" qui domine.

Durant les années vingt, on oublie volontiers lessecteurs en difficulté (il s'agitde la sidérurgie, des chantiers navals, des charbonnages ou du textile, et surtout de l'agriculture dominée par lasurproduction et dont les prix sont sans cesse en décalage par rapport aux prix industriels), pour ne retenir que lessecteurs de pointe en plein développement, comme l'électricité, le pétrole ou l'automobile.

La tendance estaccentuée par une nouvelle organisation du travail débouchant sur une production de masse (taylorisme - travail àla chaîne -, standardisation) et par le développement du capitalisme international qui connaît la création de cartelset de holdings internationaux.Les observateurs, en particulier aux Etats-Unis, croient désormais dans leur très large majorité à une expansionéconomique sans limites.

En 1929, la crise bousière surprendra donc tout le monde et ne sera pas aussitôt évaluée àsa juste mesure.. »

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