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la littérature américaine de1860 à 1945

Publié le 26/01/2014

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Dès son origine, la littérature amériaine est marquée par la tension entre l'héritage européen qu'elle continue d'imiter et l'apparition d'une véritable culture américaine (fondée sur les valeurs puritaine, l'esprit des peres fondateur et l'importance de la frontière) . De 1840 à 1860 s'opère ce que certain on appellé « la renaissance américaine » , avec la publication d'oouvres centrales comme The Scarlet Letter de Hawthorne ( 1850 ) , Moby Dick de Melville ( 1851) ou encore Leaves of grass de Whitman (1855) pour n'en citer que quelques-uns. Toutes les productions de cette époque sont marquées par la question de l'esclavage et par celle de l'expansion vers l'Ouest, jetant par là-même les bases de thèmes littéraires propres aux USA.De 1860 à 1952, la littérature américaine s'émancipe des thématiques européennes et affirme son identité à travers une production foisonnante.    I- 1860/1920 : un monde sans limite I - les nouvelles scènes littéraires  1) une littérature prolifique  Cette époque se caractérise d'abord par un foisonnement de texte dont l'importance semble mimer la vitalité industrielle et économique du pays. En terme de production littéraire, on assiste à un essor spectaculaire qui fait entrer la littérature sous toutes ses formes (romans, récit d'aventure, journaux, feuilletons ) dans la vie quotidienne. Ainsi 2000 ouvrage son publiés en 1880 , 4500 dix en plus tard en 1890 puis 6300 en 1900. D'élitiste la littérature devient populaire, non seulement parce qu'elle s'adresse et devient accessible au plus grand nombre , mais aussi parce qu'elle s trouve à présent pratiquée par un plus grand nombre . On assiste à l'essor des "dime novels" romans populaires "à quatre sous" aux ventes vertigineuses, comme ceux de Alger, qui racontent toujours la même histoire : un héros noble qui se hisse tous seul au dessus de sa condition d'origine, récompensé pour sa vertu et généreux dans sa réussite . Le succès de ses ouvrages illustre la conviction des américains que le capitalisme donne à chacun les clefs de son succès, libre à lui d'en profiter ou non . Les ouvrages didactiques de Carnegie ( The Gospel of Wealth par exemple) sont les plus grand propagateurs de cette théorie sociale .    2)  La littérature humoristique Une littérature humoristique se développe dès la première moitié du XIXe dans le Sud-Ouest du pays (Tennessee, Mississippi, Alabama, Arkansas). Dès le succès de Georgia scenes de Longstreet (1835) sont publiés dans l'hebdomadaire new-yorkais Spirit of the Times un grand nombre d'esquisses satiriques du Sud-ouest. On peut citer William T. Thompson (1812 – 1882) qui créa le personnage du major Joseph Jones, stéréotype du planteur géorgien au parler rustique et ridicule. Thomas B. Thorpe est connu pour ses Alabama sketches (1853). Josh Billings (1818 – 1885), après une vie pleine de rebondissements, écrit l'almanach Farmer's Allminax. Finley Peter Dunne (1867 – 1936) raconte dans huit romans la vie du serveur de bar Mr. Dooley. Toutes ces histoires sont des émanations sous la forme du comique de mythe américains, ils mettent en scène des personnages stéréotypes : le baroudeur valeureux et libre, dont le plus connu est Davy Croquett,ou le coquin habile, comme Mike Fink. Ces récits constituent de véritables épopées nationales, certes dans un style tout populaire, d'où l'humour et par exemple le langage très proche de celui de la réalité d'alors.   3) Mark Twain On considère Mark Twain, né Samuel Clemens (1835-1910) à Hannibal, Missouri, comme un auteur majeur de la littérature américaine. Hemingway fit son éloge en affirmant que toute la littérature américaine s'était construite à partir de son livre le plus important, Les Aventures de Huckleberry Finn. L'originalité de Twain se trouve d'abord dans son refus des canons esthétiques de la littérature américaine du XIXe ; nombre d'auteurs d'alors se complaisaient dans un certain sentimentalisme, dans la beauté formelle de leurs œuvres, comme pour suivre l'exemple du style anglais. Twain, en sa qualité de journaliste, choisit de transcrire la langue du quotidien, dont il connaissait tout le pittoresque et la drôlerie comme il était originaire de l'intérieur du pays : il décrit les régions avec l’œil d'un natif et non d'une personne étrangère. Il en découle qu'il se distingue aussi de ses prédécesseurs par son approche de la littérature : pour lui comme pour les autres écrivains américains de la fin du XIXe siècle qui le suivent, le réalisme n’était pas seulement une technique littéraire, c’était une sorte de « parler vrai », une façon de faire exploser les conventions usées. Il était donc profondément libérateur et susceptible, à tout moment, d’être en opposition avec la société. L’exemple le plus connu est celui d’Huck Finn, l’adolescent démuni qui décide de suivre la voix de sa conscience en aidant un esclave noir à fuir vers la liberté, même s’il est persuadé qu’il ira en enfer pour avoir enfreint la loi. Le rapport instable entre la réalité et l’illusion, tel est le thème caractéristique que traite Mark Twain, la base d’une bonne part de son humour. Le fleuve, magnifique et trompeur, en perpétuel changement, est aussi le trait dominant de son paysage imaginaire. Le sens moral de l’écrivain fait écho à la responsabilité du pilote qui doit mener le navire à son havre. Le pseudonyme de Samuel Clemens, « Mark Twain », est une expression des pilotes du Mississippi pour indiquer une profondeur de deux brasses (3,6 mètres), indispensable pour que le bateau ne s’échoue pas. Le sérieux de son propos est allié à un rare génie de l’humour. 4 ) La littérature afro-américaine L'un des évènement majeur de l'après guerre civile fut la publication d'oeuvres littéraires d'auteurs noirs souvent issus de l'esclavage. Les fondements d'une littérature originale, engagée dans un combat pour l'égalité culturelle et sociale qui prendra plus d'un siècle à aboutir naquirent petit à petit . Les formes d'expression touchent tous les domaines : l'autobiographie, réelle ou inventée, le sermon, la poésie autant que la nouvelle ou le roman .  Booker T. Washington (1865-1915 ) fut l'auteur noir le plus représentatif de sa génération . esclave dans son enfance , il devint professeur puis directeur d'un institut pour étudiants noirs. Son autobiographie, Up from Slavery (1901) raconte les dificulté encourus et surmontées tout au long d'un parcours personel courageux en dépit des attaques permanente de ses enemis, les blanc du sud .  James Johnson Weldon (1871-1938), lui, choisit la poésie pour exprimer sa révolte . Il trouve l'inspiration dans les negro spirituals de ses ancetres, dont il publia de nombreux receuils . Son poème Lift Every Voice and Sing (1900) devint rapidement l'hymne national de la comunauté noire. Les auteurs noir américains jouerons important dans la libération culturelle et intelectuelle des noirs américains en montrant qu'il n'était pas inférieurs au reste de la population, tout en exprimant leur différence . II- la couleur locale   1) La couleur locale L’ambition américaine d’écrire le « grand roman américain » se double d’une tendresse pour le terroir ; en effet, certains voient dans les lieux de la vie provinciale américaine la source d’inspiration d’une littérature autochtone.  Ce retour aux régions et aux localités peut être vu comme une réaction nostalgique aux désordres et aux ruptures entrainés par la guerre de Sécession.  C’est pourquoi au Sud le roman prend la suite des armes pour témoigner d’une « différence » culturelle et sociale. De même, en Nouvelle Angleterre, la littérature a pour objectif de préserver ou de faire revivre le monde rural que l’Amérique industrielle et capitaliste est en train d’étouffer. Dans l’Ouest on donne un prolongement littéraire à la tradition orale de la frontière, perpétuant ainsi le rêve d’espace et de liberté habituellement associé à cette région. Ainsi, nous pouvons voir que la « couleur locale » à, en quelque sorte, une vocation nationaliste parce qu’elle exalte l’Amér...

« des "dime novels" romans populaires "à quatre sous" aux ventes vertigineuses, comme ceux de Alger, qui racontent toujours la même histoire : un héros noble qui se hisse tous seul au dessus de sa condition d'origine, récompensé pour sa vertu et généreux dans sa réussite .

Le succès de ses ouvrages illustre la conviction des américains que le capitalisme donne à chacun les clefs de son succès, libre à lui d'en profiter ou non .

Les ouvrages didactiques de Carnegie ( The Gospel of Wealth par exemple) sont les plus grand propagateurs de cette théorie sociale .    2)  La littérature humoristique Une littérature humoristique se développe dès la première moitié du XIXe dans le Sud-Ouest du pays (Tennessee, Mississippi, Alabama, Arkansas).

Dès le succès de Georgia scenes de Longstreet (1835) sont publiés dans l'hebdomadaire new-yorkais Spirit of the Times un grand nombre d'esquisses satiriques du Sud-ouest.

On peut citer William T.

Thompson (1812 - 1882) qui créa le personnage du major Joseph Jones, stéréotype du planteur géorgien au parler rustique et ridicule.

Thomas B.

Thorpe est connu pour ses Alabama sketches (1853).

Josh Billings (1818 - 1885), après une vie pleine de rebondissements, écrit l'almanach Farmer's Allminax.

Finley Peter Dunne (1867 - 1936) raconte dans huit romans la vie du serveur de bar Mr.

Dooley.

Toutes ces histoires sont des émanations sous la forme du comique de mythe américains, ils mettent en scène des personnages stéréotypes : le baroudeur valeureux et libre, dont le plus connu est Davy Croquett,ou le coquin habile, comme Mike Fink.

Ces récits constituent de véritables épopées nationales, certes dans un style tout populaire, d'où l'humour et par exemple le langage très proche de celui de la réalité d'alors.   3) Mark Twain On considère Mark Twain, né Samuel Clemens (1835-1910) à Hannibal, Missouri, comme un auteur majeur de la littérature américaine.

Hemingway fit son éloge en affirmant que toute la littérature américaine s'était construite à partir de son livre le plus important, Les Aventures de Huckleberry Finn. L'originalité de Twain se trouve d'abord dans son refus des canons esthétiques de la littérature américaine du XIXe ; nombre d'auteurs d'alors se complaisaient dans un certain sentimentalisme, dans la beauté formelle de. »

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