La libération de la France
Publié le 27/02/2008
Extrait du document
«
1944, démontre le soutien populaire, donc la « légitimité démocra
tique,,, du GPRF.
-la reconnaissance du GPRF par les gouvernements alliés (septembre et
octobre 1944) établit son autorité du point de vue international.
le GPRF, sous l'autorité du général de Gaulle et sous le contrôle
d'une assemblée consultative, est donc habilité à diriger le pays jus
qu'à ce que le peuple français puisse librement exprimer sa volonté.
Mais cette consultation ne sera possible qu'après la victoire et le
retour des prisonniers et des déportés.
2.
DES MESURES IMMÉDIATES
e L'autorité du GPRF est progressivement établie
sur l'ensemble du territoire
Des« commissaires de la République>>, dûment mandatés, prennent le contrôle des départements libérés.
-
Ils remplacent ainsi, non sans heurts parfois, les Comités départe
mentaux de Libération (CDL), constitués par les résistants dans les régions qu'ils avaient eux-mêmes libérées et qui y exerçaient jus
qu'alors une autorité sans partage.
De
Gaulle effectue des voyages en province pour symboliser l'auto
rité restaurée de l'État.
-l'attitude légaliste adoptée par le PCF rassure, dans l'immédiat, ceux
qui craignaient une vague révolutionnaire.
Son secrétaire général,
Maurice Thorez, condamné pour désertion en 1939, est amnistié et rentre en France.
Il accepte la dissolution des« milices patriotiques», essentiellement composées de communistes.
e La poursuite du combat jusqu'à /a victoire
La France participe à un combat que, en la personne du général de
Gaulle, elle est supposée n'avoir jamais abandonné.
-
Les FFL (Forces françaises libres), les résistants volontaires et de
jeunes recrues poursuivent la guerre contre les Allemands.
-les FFI (Forces françaises de l'intérieur) combattent les forces alle
mandes retranchées dans des « poches » sur le territoire national,
comme à Brest et à Royan.
e L'épuration: le châtiment des traÎtres
-Une épuration spontanée se développe, dans un climat passionnel, au lendemain de la Libération.
Diverses violences sont exercées par la foule (femmes tondues, etc.) ; des tribunaux improvisés pratiquent une
justice expéditive : on compte environ 9 000 exécutions sommaires
(qui n'excluent pas des erreurs ou des règlements de compte)..
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