LA LÉGISLATIVE (1er octobre 1791 - 20 juin 1792) - HISTOIRE
Publié le 28/09/2012
Extrait du document
Devant la victoire de l'insurrection, les députés avaient perdu toute autorité : ils durent décréter la suspension du roi. Déclarant leur mission terminée, ils invitèrent le peuple à élire une Convention nationale au suffrage universel. Dès le soir du 10 août, devant l'absence de tout pouvoir exécutif, un nouveau ministère avait été formé : ce conseil exécutif comprenait Danton, Roland, Servan, Monge, Clavière et Lebrun-Tondu (11 août). Il allait, en fait, être mené par Danton, devenu ministre de la Justice...
«
L'ASSEMBLÉE LÉGISLATIVE (2)
(20 juin 1792-20 septembre 1792)
L'émeute du 20juin, blâmée par les partisans de l'ordre, provoqua un
retournement en faveur du roi.
Retournement passager.
Les maladroites
diatribes de
La Fayette, arrivé des armées, et le danger extérieur grandis
sant exaspérèrent l'opinion.
L'Assemblée dut déclarer la patrie en danger (17 juillet 1792).
Entre-temps, par un nouveau décret, elle avait autorisé
les gardes nationaux des départements à venir à Paris pour la fête de la
Fédération.
C'était là une grave menace pour le roi qui, d'autre part, se
voyait accuser de trahison avec la cour.
Le IOjuillet, le ministère avait dû
démissionner.
Vergniaud, Guadet et Gensonné essayèrent en vain d'ob tenir la nomination de ministres girondins, tandis que les clubs, avec
Robespierre et Danton, excitaient les sections contre Je"s Tuileries.
A la fin de juillet, les fédérés de Brest et de Marseille arrivèrent à Paris,
réclamant la déchéance du roi, refusée par l'Assemblée.
Sur ces entrefai
tes, le manifeste de Brunswick menaçant de détruire Paris s'il était fait
quelque outrage à la famille royale fut connu dans la capitale, provoquant
l'indignation générale.
Les représentants des sections vinrent à
l' Assem
blée demander eux aussi la déchéance du roi.
Mais la partie allait désor
mais se
jouer en dehors de la Législative, dépassée par les événements.
Le 10 août, une Commune insurrectionnelle lança ses troupes à l'assaut des
Tuileries.
Le roi et les siens se réfugièrent à 1' Assemblée, qui voulut les
transférer au palais du Luxembourg mais qui, finalement, les livra à la
Commune triomphante.
Ils furent incarcérés au donjon du Temple
(13 août).
Devant la victoire de l'insurrection, les députés avaient perdu toute
autorité : ils durent
décréter la suspension du roi.
Déclarant leur mission
terminée, ils invitèrent le peuple à élire une «Convention nationale>> au
suffrage universel.
Dès le soir du JO août, devant l'absence de tout pou
voir exécutif, un nouveau ministère avait été formé : ce conseil exécutif
comprenait Danton, Roland,
Servan, Monge, Clavière et Lebrun-Tondu
(Il août).
Il allait, en fait, être mené par Danton, devenu ministre de la
Justice.
Désormais, la Législative n'était plus qu'un Parlement croupion
obéissant aux ordres de la Commune.
Elle vota ainsi une série de mesures
révolutionnaires
:création d'un tribunal pour châtier les crimes contre la
nation (17 août), mise sous séquestre des biens des émigrés, déportation
des prêtres réfractaires.
A cette heure, la menace des Austro-Prussiens se
précisait.
Les députés, passifs, laissèrent s'accomplir les massacres de
Septembre sans pouvoir s'y opposer.
Désormais, leur rôle était terminé.
Ils se séparèrent
le 20 septembre 1792..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- L'Assemblée législative (1er octobre 1791 -20 juin 1792) - Histoire
- CORNEILLE, Pierre (6 juin 1606-1er octobre 1684) Poète dramatique Corneille naît à Rouen, rue de la Pie.
- CORNEILLE, Pierre (6 juin 1606-1er octobre 1684) Poète dramatique Corneille naît à Rouen, rue de la Pie.
- CORNEILLE, Pierre (6 juin 1606-1er octobre 1684) Poète dramatique Corneille naît à Rouen, rue de la Pie.
- L'ARRESTATION DE VARENNES (25 juin 1791) - HISTOIRE.