La IVe République, un fragile équilibre (histoire de France)

« • Une fragilisation par la pratique Le scrutin proportionnel empêche la constitution d'une majorité absolue -d'où la nécessité d'une coalition de partis.

Paul Ramadier, premier chef du gouvernement, instaure la pratique de la double investiture à l'origine de nombreuses crises gou­ vernementales.

Le tournant de 194 7 • La rupture de 194 7 Les pouvoirs publics se mettent en place.

À l'Assemblée élue en novembre 1946 , la majorité est communiste et MRP.

Le président de la république Vincent Auriol et le président du Conseil Paul Ramadier sont socialistes.

Des clivages entre partis apparaissent, largement provoqués par le début de la guerre froide.

Des grèves éclatent chez Renault au printemps 1947 et le gouvernement refuse d'augmenter les salaires, les communistes votent contre le gouvernement , Ramadier demande leur démission le 5 mai 1947 .

De plus , le général de Gaulle fonde, en avril 1947, le Rassemblement du peuple français, qui veut renforcer l'exécutif et rassembler les hommes politiques au-dessus des partis; dès mai, le RPF a 800 000 adhérents et fait une percée aux élections municipales.

• La troisième force C'est une alliance de circonstance, conclue par les partis socialiste, MRP et radi­ cal contre les gaullistes et les communistes.

À l'automne 1947 , une flambée de grèves crée un climat de guerre civile encouragé ou non par les communistes ; la répression est violente.

Les syndicalistes non communistes quittent la CGT et fon­ dent la CGT -FO ; après novembre 1947, les successeurs de Ramadier sont, soit MRP, soit radicaux.

La période est marquée par l'immobilisme et par l'esprit de guerre froide ; les communistes sont exclus de toute fonction importante , la France adhère à l'OTAN, accepte la trizone allemande , prépare la CECA.

La politique colo­ niale est rigide.

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